Émancipation


tendance intersyndicale

Catégorie : Humeurs noires

  • Entre noir et blanc

    François Braud poursuit ses entretiens avec les auteur·es de polar. Aujourd’hui c’est avec Marion Brunet. L’Émancipation : Avez-vous vraiment fait le choix du noir ? Marion Brunet : Mon premier roman identifié en noir, c’est L’été circulaire. Il est né d’une rencontre amicale avec Stéphanie Delestré, qui était éditrice chez Albin Michel à l’époque. On…

  • Des poètes de service à la gâchette

    Des poètes de service à la gâchette

    Pour les grand·es… Des armes, des chouettes, des brillantes, il en pleuvrait que ça n’étonnerait pas plus Axelle, elle en ressortirait “étrangement rassurée”. Avec, “la peur change de camp”, c’est un “outil” “d’une redoutable efficacité”, un “moyen de pression” “pour échapper au subi” (p.74). Mano, elle, s’est lovée, depuis le Crédit municipal, au village. “Une…

  • Sans groupe, pas d’histoire

    Sans groupe, pas d’histoire

    Et les plus petit·es… Venise, New-York et Dubaï n’existent plus. Une partie de Marseille, en 2052, est engloutie sous les flots. Elle est devenue “la Venise du midi”. Les tsunamis ont eu raison, petit à petit, du mode de vie consumériste des Terriens. La conséquence directe du dérèglement climatique. L’Europe n’a pas coulé mais a…

  • Un cœur qui bat, un cœur qui saigne

    Bouchard, c’est de l’or en page et du cœur en ligne. Ça brille et ça saigne. Comme un hakapik. Le dernier roman de l’auteur québécoise, Le Murmure des hakapiks est le 3e volet des aventures de Joaquin Moralès, d’origine mexicaine à la cinquantaine en crise, inspecteur désabusé, membre de la SQ – Sûreté du Québec…

  • Des leçons sans morale

    “Toutes les affaires d’homicides ne sont pas identiques. Certaines te collent à la peau pour toujours. Tu les portes en toi comme des cicatrices” (p.442). Un prologue inquiétant à l’incipit hameçonnant : “Des cinq policiers affectés à l’enquête sur le meurtre de Dolores Murgia, je suis la seule encore en vie”. Qui Parle ? La…

  • Les dents blanches tuent le sourire

    Les dents blanches tuent le sourire

    Okavango résonne comme un cri. De désespoir. De rage. D’amour. De désespoir. “Avant que l’humanité n’achève l’extermination en cours et ne s’autodétruise” (p.190). De rage : “La girafe qui […] posait le pied [sur le piège] crevait le plateau, les fines pointes de bambou se refermaient vers le bas, empêchant la patte de ressortir, et…