Plus l’échéance des JO se rapproche, plus les médias vont donner de l’importance au sport et à la compétition. Les dirigeants politiques de la bourgeoisie sont totalement impliqués. Cela leur est d’autant plus facile que les activités sportives s’inscrivent pleinement dans l’économie capitaliste dont la compétition est un moteur. La revue consacrera un certain nombre d’articles à cette question. On se contentera ici de rappeler quelques éléments fondamentaux concernant les rapports entre sport et capitalisme qui ont marqué la réflexion des militants et militantes, réflexion qui, à vrai dire, n’est pas nouvelle. Un tel rappel ne vise bien évidemment pas à fermer le débat mais à l’ouvrir.
Qu’est-ce qu’un sport ?
Alors que le sport est présenté comme apolitique de façon quasi unanime sur tout l’échiquier politique, il faut néanmoins s’interroger et définir précisément : qu’est-ce qu’un sport ? Toute activité physique n’est pas du “sport”. Ainsi la danse est émotion, elle fait partie des “arts de la scène”.
Dans les sociétés antiques et féodales, on retrouve la plupart des exercices physiques et jeux : soule, escrime, équitation, natation, lutte, jeux d’adresse, tournois, etc. Mais contrairement à la volonté de Pierre de Coubertin de situer les Jeux Olympiques dans une filiation historique avec les JO antiques il y a, en réalité, une différence fondamentale de signification entre le sport hellénique et le sport moderne.
La pratique sportive grecque s’inscrit intégralement dans la mythologie des dieux, demi-dieux, héros, dans le contexte de la civilisation des cités grecques, de leur extension, des rivalités et des guerres aux VIe-IVe siècle (av. JC). L’objectif n’était pas de réaliser un record mesuré, chronométré, mais de triompher du ou des concurrents directs. Cette absence de mesure et de performance exprime la différence de nature avec le sport de compétition actuel. “C’est le record, entre autres, qui constitue le sport moderne”1. Cela correspond à “une différence radicale entre leurs soubassements sociaux respectifs. Le sport antique reposait sur des rapports de production sociaux esclavagistes ou asiatiques, tandis que le sport moderne repose sur des rapports sociaux capitalistes”.
Contrairement au mythe propagé par Pierre de Coubertin, l’invention du sport moderne dans l’Angleterre de la révolution industrielle introduit une rupture fondamentale.
Le sport moderne est une activité physique compétitive (ainsi, par exemple, le patinage sur glace peut être une simple activité physique ou devenir un sport si l’activité s’inscrit dans une compétition). Le sport se pratique avec des règles strictes qui ne changent pas à chaque compétition (les règles d’un match de foot, d’un tournoi de tennis sont les mêmes d’une compétition à l’autre). Le sport est, de plus, institutionalisé, organisé en associations, en fédérations d’associations. De ces trois caractères, le plus important est l’institutionnalisation. C’est elle qui distingue le sport professionnel et amateur de l’activité physique.
Cette institution du sport moderne s’appuie, dit J.M. Brohm, sur les piliers de la société marchande capitaliste : le rendement, la hiérarchisation, la bureaucratie et la publicité. Il n’est donc pas fortuit que le sport et le capitalisme modernes aient pris leur essor de concert au même moment et à partir du même foyer : l’Angleterre au tournant du XIXe siècle.
Dans le dernier tiers du XIXe siècle sont créés des clubs sportifs, en Angleterre, en France à partir de 1872. Ils sont fréquentés par la bourgeoisie qui cherche à remplacer la place sociale de la noblesse donnée par le sang par l’exploit individuel (cf. la naissance de l’alpinisme). Les classes populaires pratiquent des jeux populaires (jeux de force, de balles… parfois la gymnastique par les ouvriers).
L’éducation physique pour tous, garçons et filles dans les écoles était un programme de la Commune de Paris. Ce fut une des premières initiatives populaires qui s’opposait à l’idéologie sportive alors dénoncée car elle exacerbait notamment le narcissisme. Une quinzaine d’années plus tard (en 1888), Jules Simon, un proche de Thiers, le boucher de la Commune, crée le Comité pour la propagation des exercices physiques et développement du sport d’élite. Le baron de Coubertin en est le secrétaire aux côtés de membres comme le directeur de l’école Alsacienne, de généraux, de Thiers… Dès 1880, suite à l’amnistie des Communards, Paschal Grousset se bat pour l’Éducation physique. Il crée, avec des hommes comme Jean Macé, Alexandre Dumas, Jules Verne, la Ligue française d’Éducation physique.
“Citius, Altius, Fortius”
“Plus vite, plus faut, plus fort”. Telle est, depuis 1924, la devise des Jeux olympiques “modernes”. C’est à un père dominicain, Henri Didon, proviseur du collège Albert-le-Grand d’Arcueil que l’on doit cette devise inscrite au fronton de l’institution.
Il fut le conseiller du baron Pierre de Coubertin qui, en 1894, convoque le premier congrès olympique d’où est issu le Comité international olympique (CIO). Les premiers jeux ont lieu à Athènes en 1894 : le père Didon y célèbre la première “messe olympique” de l’Histoire devant 4 000 personnes. Mais dans une France où l’État est séparé de l’Église, le message religieux pose rapidement problème (“Altius”, plus haut, c’est l’élévation de l’âme, vers le Christ…). En 1924, aux JO de Paris, Coubertin vide la devise de son contenu métaphysique et la dote d’une ode à la performance,
Pour Coubertin le sport “doit être pratiqué avec ardeur, je dirais même avec violence. Le sport, ce n’est pas l’exercice physique pour tous au point de vue de l’hygiène à condition d’être sage et modéré. Le sport est le plaisir des forts ou de ceux qui veulent le devenir physiquement et moralement. Il comporte donc la violence, l’excès, l’imprudence. Rien ne le tuerait plus sûrement que de vouloir l’emprisonner dans une modération qui est contraire à son essence”2 (2).
Au fil des ans, mu par l’idéologie de la compétition et de la performance, le “sport” ne sera jamais modéré. La course scientifique aux records accompagne le culte de la performance et du progrès infini. Le dopage qui gangrène le sport professionnel touche aussi les amateurs car il répond à une logique incontournable : augmentation du nombre de compétitions, durée et intensité des entrainements, besoin de s’affirmer au plus haut et de vaincre. Le sport entre aujourd’hui dans l’entreprise pour renforcer l’esprit d’équipe, attirer les talents, améliorer la productivité.
L’instrumentalisation politique du sport
Entre “coopération” et “affrontement”
À l’échelle internationale, les usages du sport par les États s’inscrivent dans le cadre de la diplomatie, des politiques de coopération, d’influences ou d’affrontements.
“Si l’on définit la diplomatie comme la mise en œuvre de la politique étrangère d’un État pour défendre ses intérêts nationaux, force est de constater que dès la naissance du sport moderne, la culture sportive a été abondamment instrumentalisée par les pouvoirs en place pour rayonner ou fortifier leurs relations extérieures”3.
Le même ouvrage précise les différents aspects de cette “diplomatie sportive” : ainsi, “le Qatar utilise le sport comme outil de reconnaissance internationale mais aussi de diversification de son économie ce qui lui permet également de véhiculer une certaine vision du monde, à travers notamment Al Jazeera Sport puis BelN Sport”.
Macron et la Coupe du Monde de football au Qatar
En novembre 2022, Macron avait déclaré qu’il était opposé au boycott de la Coupe du Monde au Qatar, car il ne fallait pas “politiser le sport” : “Dans un monde confronté à une succession de crises, nous devons préserver l’esprit du sport qui doit rester un espace de rapprochement des peuples, autour de valeurs universelles”. Et d’affirmer sans rire que sous ce régime anti-démocratique, la Coupe du Monde permettrait “des changements”.
Faut-il rappeler que, présent au Qatar depuis 1936, Total Énergies est devenu l’un des principaux partenaires de Qatar Énergies. Depuis les années 90, la coopération avec la France s’est développée dans de nombreux secteurs tels que le domaine militaire et de la sécurité, le secteur économique (investissements dans les infrastructures, le métro de Doha, l’aéronautique), celui de la culture (avec Qatar Museums), et de l’enseignement supérieur (campus HEC Paris à Doha).
L’immense chantier à ciel ouvert, créé pour accueillir le Mondial, a aiguisé les appétits des grands groupes français, notamment Bouygues et Vinci. Et le Mondial s’est donc joué sur un cimetière : selon The Guardian, plus de 6 500 ouvriers originaires d’Asie sont morts sur les seuls chantiers de construction des infrastructures hôtelières et sportives !
Enfin, la France et le Qatar souhaitent renforcer leur coopération sur le sport et les grands enjeux mondiaux (climat, santé mondiale, développement et humanitaire, villes intelligentes et durables).
À défaut de pouvoir mettre en avant la puissance économique et diplomatique de l’impérialisme français, Macron entend exalter les rencontres sportives.
Une industrie très lucrative
Le sport ne se limite plus aux seuls initiés, aux seuls pratiquants, il se “contemple du bout du monde”, et “encore plus qu’il ne se pratique […] Au public enfermé dans les stades, s’ajoute, celui, immense, diffus, des téléspectateurs qui vibrent sur le canapé et triomphent par procuration”4 (4).
Et “le marché du sport, toutes activités confondues […] représente près de 3 % de la valeur du commerce international, génère un chiffre d’affaires de quelques 650 milliards d’euros et connaît une croissance annuelle de 4 à 5%, soit une progression supérieure à la croissance mondiale« 5 (5).
“Une nation sportive” ?
En France, le poids du sport dans l’économie est estimé à 2,6 % du PIB, soit 64 milliards d’euros.
Le Groupe bancaire BPCE, premier partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a publié un bilan exhaustif de l’économie du sport en France. Ce groupe affirme vouloir contribuer au développement du sport “aussi bien dans les territoires avec le parrainage du Relais de la flamme Olympique, qu’auprès des athlètes de haut niveau dont plus de 200 sont soutenus par le groupe […] ou aux côtés des entreprises qui font la richesse de la filière”. L’objectif de cette analyse est la “valorisation de cette filière”, ce qui vise à engranger de nouveaux profits.
Le secteur public soutient le sport à hauteur de 20 milliards d’euros par an. Les collectivités territoriales s’affirment comme le premier financeur du sport amateur et de proximité (12,5 milliards d’euros de dépenses annuelles, à travers notamment les équipements sportifs). Elles considèrent “le sport, [comme] une priorité politique, […] comme un vecteur de cohésion et d’inclusion sociale, voire comme une réponse à des enjeux de santé publique ou de rayonnement économique”, car il génère une importante activité lucrative d’entreprises privées (71 milliards d’euros réalisés, pour l’essentiel, par des PME et des grandes entreprises).
Cette étude du deuxième groupe bancaire éclaire ce qui motive Macron à vouloir utiliser les JO pour faire de la France une “nation sportive”. Avec le “Pass sport”, 50 euros sont alloués aux familles qui perçoivent l’allocation de rentrée scolaire pour aider à financer l’inscription dans un club6 affilié à une fédération, à l’exclusion des fédérations scolaires.
Cela alors que les réformes mettent à mal l’Éducation Sportive et Physique. Or par son obligation scolaire, l’EPS offre à tous les jeunes, la possibilité d’un développement psychomoteur. Et alors que le ministère des Armées a créé le programme “Aux sports jeunes citoyens !”.
Sport et union nationale
“2024 sera une année de fierté française sportive puisque les Jeux olympiques et paralympiques seront chez nous, en France, en métropole comme dans nos outremers” (Macron, 31/12/2023).
Discipliner la jeunesse
“Aujourd’hui encore la soi-disant dimension apolitique de l’olympisme est une ineptie. Les JO modernes relèvent d’un projet politique que Coubertin, admirateur de l’olympisme hitlérien, a lui-même développé dans de nombreux écrits”7. Ces propos de Nicolas Oblin font référence au projet éducatif de Coubertin qui, avant d’être l’inventeur des JO, était tourné vers la pédagogie sportive.
Il s’agissait d’éduquer les adolescents de la classe aisée, d’en faire des hommes performants dans la société industrielle et coloniale, de doter les élites des “bonnes” valeurs, les aider à construire une République libérale, protégée du risque révolutionnaire : “La saine sportivité d’une jeune génération prépare les succès nationaux”8.
Sa volonté de discipliner les classes laborieuses et les peuples indigènes correspondait à sa haine de La Commune et du socialisme. Le sport était pour Coubertin un instrument de pacification sociale destinée à calmer la “colère diffuse contre les injustices”.
Profondément colonialiste, Coubertin fixait au sport les mêmes objectifs pour les classes populaires et pour les “indigènes” : “les sports sont un instrument vigoureux de disciplinarisation”, ils permettent le développement de “bonnes qualités sociales”, “de l’hygiène et de la propreté, de l’ordre et du self contrôle”. Coubertin excluait pour eux certains sports, tels les arts martiaux, car cela pourrait “les aider à préparer quelque rébellion future”9.
Pour les élites, il s’agit de développer l’apprentissage du self-government et de la liberté. Pour les classes populaires et les peuples colonisés, c’est l’apprentissage du self-control, de l’obéissance et de la discipline.
“Que la jeunesse bourgeoise et la jeunesse prolétarienne s’abreuvent à la même source de joie musculaire, voilà l’essentiel ; qu’elles se rencontrent, ce n’est, présentement qu’accessoire. De cette source découlera, pour l’une comme pour l’autre, la bonne humeur sociale : seul état qui puisse autoriser pour l’avenir l’espoir de collaboration efficace”10. On parle aujourd’hui de cohésion sociale.
“Régénération” et “réarmement civique”
Macron ne cesse de parler de “réarmement civique”, de “régénération”, ce qui suppose qu’il y a eu dégénérescence.
“Régénérer”, c’est “épurer”, “expurger”… Ce qui commence par surveiller, contrôler, trier. Et il n’y a pas de régénération sans “ennemi intérieur” à débusquer. Rappelons que la prétendue renaissance morale et spirituelle, et la régénération des corps, c’était, en 1941, le discours de “l’Ordre nouveau”.
Le 16 janvier, Macron assignait à l’école la mission d’opérer un “réarmement civique” de la jeunesse. Deux jours plus tard, à Colmar, devant le 152e régiment d’infanterie, le colonel Luisetti plaidait pour un “réarmement civique”, un “renforcement des forces morales” afin de muscler les capacités de résilience de la société. Il s’agit de préparer la jeunesse et la population à s’adapter aux catastrophes (qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, et de guerres inhérentes au capitalisme). Le sport, le plus grand “apaiseur” de la “colère sociale” disait Coubertin, est aussi un moyen de préparer la jeunesse à la guerre. Le SNU, le nouvel “enseignement moral et civique” annoncé, ont aussi cette fonction.
Le sport, c’est la guerre
1945 : “Une guerre sans coup de feu”
En 1945, Georges Orwell écrivait :
“Je suis toujours stupéfait d’entendre des gens déclarer que le sport favorise l’amitié entre les peuples […]
Presque tous les sports pratiqués à notre époque sont des sports de compétition. On joue pour gagner, et le jeu n’a guère de sens si l’on ne fait pas tout son possible pour l’emporter. Sur la pelouse du village, où l’on forme les équipes et où aucun sentiment de patriotisme local n’entre en jeu, il est possible de jouer simplement pour s’amuser et prendre de l’exercice : mais dès que le prestige est en jeu, dès qu’on commence à craindre de se couvrir de honte soi-même, son équipe, et tout ce qu’elle représente si l’on est perdant, l’agressivité la plus primitive prend le dessus. Quiconque a participé ne serait-ce qu’à un match de football à l’école le sait bien. Au niveau international le sport est ouvertement un simulacre de guerre. Cependant ce qui est très révélateur, ce n’est pas tant le comportement des joueurs que celui des spectateurs ; et, derrière ceux-ci, des peuples qui se mettent en furie à l’occasion de ces absurdes affrontements et croient sérieusement – du moins l’espace d’un moment – que courir, sauter et taper dans un ballon sont des activités où s’illustrent les vertus nationales.
À un certain niveau, le sport n’a plus rien à voir avec le fair-play. Il met en jeu la haine, la jalousie, la forfanterie, le mépris de toutes les règles et le plaisir sadique que procure le spectacle de la violence : en d’autres termes, ce n’est plus qu’une guerre sans coups de feu”.11
Le culte du sport a été au cœur l’éducation “totalitaire” et de la propagande nazie. L’endoctrinement des masses par le sport a été d’une redoutable efficacité. Le maniement des émotions par le biais des pratiques et des rencontres sportives a nourri une propagande intense, souvent insidieuse, peu perceptible, mettant en avant les valeurs “pacifiques” du sport. Cela a permis de renforcer le consensus national interne, et d’affirmer sur la scène internationale la supériorité des régimes fasciste et nazi (et de la “race”).
1936 : Hitler et les JO de Berlin
Nicolas Oblin montre comment, en 1945, les JO de Berlin “furent pour le régime nazi l’occasion de se couvrir d’une véritable respectabilité, tant sur le plan intérieur qu’à l’étranger. […]. Les constructions olympiques […] n’avaient d’autre cible ni d’autres fins que de faire passer pour accessoire, ce qui, en vérité, était l’essentiel […] à savoir la politique antisémite, antibolchévique, impérialiste et répressive menée par le Parti national socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) depuis 1933, en passant par la promulgation des lois de Nuremberg, en 1935”12.
L’organisation des JO de Pékin fut l’occasion pour le régime de renforcer sa légitimité. (L’ouverture au marché mondial de la Chine n’a en rien favorisé la démocratisation). L’appareil d’État s’est renforcé, durci à l’égard de Hong Kong, de Taïwan et aussi vis-à-vis des libertés : emprisonnements, exécutions pour “trouble à l’ordre public”, “atteinte idéologique à l’État chinois”, “délit d’opinion”… Les JO sont aussi l’occasion donnée aux États de s’affronter par athlètes interposés.
Jeux olympiques et nationalisme : une combinaison qui fit ses preuves en 1936, à Berlin. Et qui, dans un contexte différent, est aussi au cœur des JO de Paris.
Quelles mobilisations ?
Il est plus que nécessaire de mettre en évidence les conséquences délétères/catastrophiques des JO de Paris pour les travailleurs et travailleuses, les classes populaires et la jeunesse. Des prises de positions existent. Il faut les faire connaître…
Nombreux en sont les aspects. Et nombreuses sont aussi les mobilisations possibles. Elles ont déjà commencé, avec par exemple, la mobilisation de la Coordination de collectifs sans papiers qui a lancé un mouvement de grève en Île-de-France sur les chantiers des Jeux Olympiques, autour du mot d’ordre “Pas de droits, pas de papiers : pas de JO !”. Ils exigent une régularisation collective de tous les sans-papiers, en commençant par tous les travailleurs des chantiers des JO et du Grand Paris ainsi que le retrait de la loi immigration de Macron.
Hélène Bertrand, 15 janvier 2024
- J.M. Brohm, Sociologie politique du sport. ↩︎
- Cité dans Les dessous de l’olympisme (M. Caillat et J. M. Brohm) in Coubertin, Le sport élément de paix, publié dans Centenaire Pierre de Coubertin, Presses de l’Imprimerie nationale, 1964. ↩︎
- Le sport, un objet social, sous la direction de Sylvain Ferez et Philippe Terra, éd. Athéna, 2023. ↩︎
- Sport et mondialisation, Alternative Sud, 2016. ↩︎
- Bourg et Gouget, Économie du sport (2012), cité dans Sport et mondialisation, op cité. ↩︎
- Un club est une structure qui doit être rattachée à une association sportive ou à une société (donc une entreprise) pour exister, il peut donc avoir un but lucratif. ↩︎
- Voir J. M. Brohm, Le mythe olympique ↩︎
- Coubertin Pédagogie sportive (1920), cité dans Shirine Sabéran “Une chevalerie sportive” mise au service de la responsabilité sociale : généalogie du projet politique de Pierre de Coubertin. ↩︎
- Coubertin, Le sport et la colonisation (1913). ↩︎
- Coubertin, Pédagogie sportive, 1920, cité dans Shirine Sabéran, op cité. ↩︎
- G. Orwell, L’esprit sportif. Article reproduit sur https://comptoir.org/2016/06/26/george-orwell-au-niveau-international-le-sport-est-ouvertement-un-simulacre-de-guerre/ ↩︎
- Sport et capitalisme de l’esprit, éd. du Croquant, 2009. ↩︎