Pour bien comprendre les raisons profondes des émeutes en Nouvelle- Calédonie, il faut revenir en arrière. En 1983 une négociation a lieu à Nainville-les-Roches entre la France et le Front indépendantiste à propos du droit électoral, objet du litige actuel. À la table de ces négociations, se trouvent invités ceux que les indépendantistes n’attendaient pas : des partis représentants des non-indépendantistes, majoritairement composés des descendant·es d’Européen·nes RCPR et FNSC (autonomistes). Le résultat de ce coup stratégique de l’État français, accepté par les Kanaks, fut “hybride” et aboutit à la déclaration de la Table Ronde : “Reconnaissance de la légitimité du
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