Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est entièrement paralysé par la grève des mineurs. C’est l’un des premiers et des plus massifs acte de résistance dans la France occupée. Les mineurs luttent pour les conditions de vie, leurs salaires… dégradés par les capitalistes français qui profitent de l’Occupation allemande. Cette grève est aussi une grève antifasciste, puisqu’il s’agit de résister aux pressions allemandes utilisant le bassin minier pour alimenter son industrie de guerre. Le parti communiste, clandestin, met en place des comités de grève locaux et un comité central de grève. Les femmes jouent un rôle important, mais aussi la forte immigration de mineurs polonais : les FTP-MOI sont implantés dans le bassin minier. La lutte héroïque des mineurs a un retentissement inouï, et montre que la classe ouvrière refuse toujours autant le fascisme. L’occupant nazi, mais aussi le patronat français, vont orchestrer une répression violente, à coup d’exécutions et de déportations, mais cela n’empêche pas le développement de la Résistance et le sabotage de l’effort de guerre nazi.