Émancipation


tendance intersyndicale

Catégorie : Humeurs noires

  • Les encombrantes

    Les encombrantes

    “Peu à peu, les premiers kilos commencent à enrober son corps. Dix. Vingt. Jusqu’à trente. Ils forment une épaisse carapace. Ainsi, personne ne peut plus toucher son corps, pense-t-elle.” Sambre, Radioscopie d’un fait divers d’Alice Géraud (p.143) Il y avait le roman en deuil, J’étais Dora Suarez de Robin Cook, il y aura désormais le…

  • Peintures de guerre

    Elle est toute menue et ravissante Bambi, tout en pattes. Elle a seize ans après-demain mais elle est maquillée à faire peur. Elle ne fait pas très vieille cependant. Pourtant ça boit du Dom Pé. Mérité. Bambi est la ravissante. L’autre, c’est la blonde. Deux collègues en fête. La blonde coachant la ravissante : T’as…

  • Les pires s’échappent

    Les pires s’échappent

    Je vis la Bête surgir de la mer est un roman surprenant par sa forme, où l’on navigue entre 1978 (la plupart du temps) et 2008 (partie enserrant le récit), et par le fond, pas tant dans son thème : l’utilisation de criminels nazis dans la guerre froide mais dans l’écriture polymorphe de l’auteur, Ulrich…

  • Matthews, c’est moi

    Voilà ce qu’a dit, en substance, Mads Peder Nordbo à Nantes, le 4 décembre dernier, dans le cadre du Festival Impressions d’Europe qui avait choisi d’honorer cette année les littératures nordiques. Côté polar, on a pu entendre le Danois présenter sa trilogie noire basée au Groënland, le pays du mattak (peau de baleine avec du…

  • Humeurs noires : Faire porter son regard là où le regard ne porte pas

    Tout est affaire, non pas de décor, mais de la façon dont on porte le regard : “Je repensai aux coques du port de mon enfance : la Suzanna, l’Amandine, La Louisette… toujours des noms féminins. À moins que ce ne soient les femmes qui portent des noms de bateaux. Beaucoup d’entre elles, en tout…

  • On en parle de la dignité ?

    On en parle de la dignité ?

    Juste poser la main là et c’est gagné. On ne peut trouver règle plus simple. Méfions-nous de la simplicité Anna élève son fils seule. Léo ne manque pas d’amour. Elle vend des poulets rôtis dans un camion-rôtissoire. Il va au collège et surfe dès qu’il le peut. Ils vivent heureux sur la côte atlantique. Ne…