Gaza :
À l’heure où ces lignes sont écrites, les pires images nous arrivent de Gaza : quartiers pulvérisés, cadavres de civil·es arrivant par centaines dans des hôpitaux qui n’ont plus ni électricité, ni médicaments quand ils n’ont pas été détruits. Une nouvelle “Nakba” (catastrophe, nettoyage ethnique) est en cours.
Des images insoutenables sont aussi arrivées d’Israël. Comme dans beaucoup de guerres coloniales, il arrive que les civil·es du pays colonisateur subissent aussi la violence extrême que connaissent les colonisé·es.
Le Caire
Depuis des mois, nous préparions un voyage à Gaza via l’Égypte avec des élu·es. Après le massacre intitulé Bordure Protectrice en 2014 (2400 mort·es, essentiellement des civil·es), le gouvernement égyptien a signé avec l’Union Européenne un accord stipulant que toute demande d’un·e citoyen·ne européen·e désirant aller à Gaza via l’Égypte doit être déposée par les autorités de son pays.
Quand il a été clair qu’on devait en passer par là, nous nous sommes adressé·es à la diplomatie française. Notre dossier a transité de Jérusalem au Caire puis au Quai d’Orsay. Le débat a dû être rude parmi les diplomates. Et puis, le 28 septembre, alors qu’on n’espérait plus, la France a donné son accord. Au Quai d’Orsay, on nous a dit que la France n’avait pas le droit d’interdire à un député d’aller à Gaza.
Le 30 septembre, sept solidaires dont un député, son attachée parlementaire et quatre solidaires qui avaient déjà été à Gaza sont arrivé·es au Caire. Nous pensions que l’autorisation égyptienne de traverser le Sinaï serait dans ces conditions une formalité rapide.
Il est vite apparu que, pour le moins, les autorités égyptiennes prendraient leur temps pour délivrer leur décision. Le correspondant de l’UJFP (Union Juive Française pour la paix) à Gaza, celui qui a permis la construction du château d’eau, des canalisations, de la maison des paysans et de la pépinière solidaire, nous a rejoint·es au Caire.
Et puis, le 7 octobre, les brigades Al Qasam ont brisé en une vingtaine de points l’enfermement de Gaza. Nous étions stupéfait·es.
Les déclarations
Notre correspondant (nous l’appellerons B) a toujours été extrêmement critique vis-à-vis des partis politiques palestiniens. Il faut lire attentivement les déclarations qu’il nous a faites. Elles sont, à mon sens, très représentatives de l’opinion publique à Gaza.
9 octobre :
Avant hier matin, le monde s’est réveillé avec la nouvelle de l’entrée de la résistance palestinienne dans les colonies entourant Gaza. Le monde a dénoncé cet acte et accusé directement les Palestiniens de terrorisme sans réfléchir aux raisons qui ont conduit à cette situation.
Nous sommes des gens qui ont toujours été des amoureux pacifiques de la vie et de la paix. Mais l’occupation israélienne ne nous a laissé aucune place pour la vie, et ils n’ont respecté aucun accord ou traité. Ils ont continué à confisquer des terres, depuis 1948 jusqu’à aujourd’hui, et à tuer tout ce qui est palestinien. Ils ont assiégé plus de 2,3 millions de Palestiniens depuis 2006 et ont fait de la bande de Gaza une immense prison. Des familles entières ont été retirées du registre d’état civil pendant des années à cause du bombardement de leurs maisons sans avertissement.
Les Palestiniens n’ont pas cherché la guerre, mais les Israéliens n’ont laissé aucune chance aux Palestiniens de vivre. Les Palestiniens ont appelé à tant de reprises le monde à arrêter l’agression d’Israël et à briser le blocus de la bande de Gaza. Mais le monde était sourd et muet. Il tournait le dos aux Palestiniens, indifférent à leurs souffrances.
Ce qui s’est passé aujourd’hui devait être attendu, sachant l’injustice envers les Palestiniens et la marginalisation continue de leur société.
La communauté internationale est ainsi principalement responsable de l’effusion de ce sang des deux côtés. La communauté internationale doit mesurer les conséquences de ce qui est en train de se passer, et changer sa stratégie pro-Israël.
Le 13 octobre, bloqué au Caire alors qu’une centaine de personnes se sont réfugiées dans sa maison, au centre de la bande de Gaza sans eau, ni nourriture, il lance un appel :
Rien n’est plus faux que de présenter la situation aujourd’hui comme « une guerre entre le Hamas et Israël ». C’est toute la population gazaouie qui subit un massacre, et c’est aussi toute la population gazaouie qui crie son droit à l’existence, son droit à vivre. Au moment où le discours répété sur toutes les ondes prétend que les bombardements se “justifient” par l’“éradication du Hamas”, il faut prendre conscience que la société gazaouie est pluraliste, divisée politiquement, mais unie, par force et par volonté, dans le cri de son droit à l’existence. Pour faire taire ce cri il faudra tuer l’essentiel de cette population – et c’est ce qui se passe sous nos yeux.
Il faut écouter les voix de Gaza.
Vous croyez que les bombes choisissent les membres du Hamas ? Mensonge stupide. Les gens, quelles que soient leurs opinions, sont poussés par les bombardements à se rassembler en groupes importants dans des immeubles. Ces immeubles sont alors bombardés. C’est par familles entières que ces meurtres sont commis.
Que va-t-il se passer quand plus de deux millions de personnes vont se retrouver au sud du Wadi Gaza ? Je peux décrire la situation de ma maison : plus de 100 personnes sont accueillies maintenant, tout le monde ne peut pas entrer, il a fallu que les gens se séparent, femmes et enfants à l’intérieur, les hommes restant autour de la maison. Or il n’y a pas d’eau ! Ni pour boire, ni pour se laver. On manque aussi maintenant de nourriture, on n’a pas de quoi nourrir autant de gens.
C’est une nouvelle Nakba qui est en train de se dérouler.
L’urgence n’est ni un corridor humanitaire, ni une modération des bombardements. L’urgence est l’arrêt des bombardements sur la population de Gaza. Il faut absolument l’obtenir de ladite communauté internationale.
Déni et complicité
Dans mon éducation juive, le négationnisme est un crime absolu.
On assiste aujourd’hui à un véritable négationnisme vis-à-vis des Palestinien·nes. Ils/elles ont été victimes d’un nettoyage ethnique prémédité en 1948. L’occupant a délibérément violé la résolution 194 sur le retour des réfugié·es et il a détruit des centaines de villages, allant jusqu’à effacer la trace de la Palestine. Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont occupés depuis 1967 alors que la résolution 242 a exigé le retrait d’Israël de ces territoires. Un million de Palestinien·nes ont connu la prison. Plus de deux millions de Gazaoui·es sont bouclé·es par terre, par air et par mer depuis 2006. Un mur de 700 km balafre la Cisjordanie et contribue au vol des terres. Toutes les associations des droits de l’homme, y compris celles d’Israël, ont conclu qu’Israël est un État d’apartheid. Fort logiquement, le sionisme a conduit à l’arrivée au pouvoir en Israël de fascistes, de racistes, de suprémacistes, d’intégristes. C’est comme si l’OAS avait gagné la guerre d’Algérie.
Nier que la Palestine est victime depuis des décennies de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, c’est du négationnisme. Dans cette guerre coloniale, il y a un occupant et un occupé. Les Israélien·nes ne sont pas des victimes. Ils/elles sont les citoyen·nes d’un État colonial et, comme en France à l’époque de la guerre d’Algérie, ils/elles sont bien peu nombreux·ses à dire non.
Cette situation est rendue possible par des décennies d’impunité qui ont fait perdre tout sens moral à la majorité des Israélien·nes. La “communauté internationale” porte une responsabilité majeure. Elle arme Israël. Elle défend en toute circonstance son régime, quels que soient les crimes qu’il commet.
Il est faux de croire qu’Israël est soutenu parce que l’Occident se sent coupable par rapport à l’antisémitisme et au génocide nazi. Le souvenir de ces crimes est instrumentalisé pour soutenir un gouvernement raciste. Israël est soutenu par l’Occident parce que cet État est devenu un exemple de reconquête coloniale et un laboratoire des technologies modernes de répression et de surveillance des populations réputées “dangereuses”. Pour tenir le Proche-Orient, l’Occident a besoin d’Israël et des États féodaux, dictatoriaux et patriarcaux de la région.
Le carnage actuel est également rendu possible par les “accords d’Abraham”. L’Occident a installé à la tête du monde arabe des dirigeants qui appartiennent au même camp et qui “normalisent” leurs relations avec Israël en acceptant l’éradication de la Palestine.
Que s’est-il passé le 7 octobre ?
Je n’ai que la parole des Palestinien·nes qui étaient avec nous au Caire.
Un nombre très limité de personnes a préparé l’attaque du 7 octobre. Le Hamas a tiré les leçons de ses échecs passés. Les téléphones qui sont écoutés n’ont pas été utilisés. Les personnes susceptibles d’être des “espions” (toutes les méthodes sont utilisées pour pousser un Palestinien à “collaborer” : l’argent, le chantage, “l’honneur”, les soins pour les proches…) ont été tenues hors de ce projet. Mais surtout, le Hamas a utilisé des hackers qui ont neutralisé toute l’informatique de l’armée israélienne pendant quelques heures. Les avions n’ont pas pu décoller. Le “Dôme de fer”, offert par les États-Unis, a tardé à fonctionner. Les vedettes maritimes sont restées clouées. La barrière de séparation qui sépare Gaza d’Israël sur 40 km a été détruite sur plusieurs km sans aucune riposte. Les “tours tueuses”, mélange de Moyen-Âge et de technologie futuriste qui sont télécommandées, ont été dynamitées. Les troupes israéliennes, occupées à protéger les pogroms des colons de Cisjordanie, étaient dégarnies et les assaillants (arrivés parfois en ULM ou en parapente) ont été eux-mêmes surpris de pénétrer profondément sur le territoire israélien. Certains sont allés jusqu’à Rahat, la grande ville bédouine près de Beersheva.
Incontestablement, des crimes de guerre ont été commis. Amnesty International est crédible en toutes circonstances, sur cette dénonciation, comme sur le fait qu’Israël est un État d’apartheid. Par contre les histoires de bébés éventrés ou décapités font partie de la propagande. Les journalistes de CNN arrivés sur lieux où cette horreur était censée avoir eu lieu, ont formellement démenti.
Gaza est une société très pluraliste. J’y ai entendu des critiques extrêmement violentes contre le Hamas, son autoritarisme, sa volonté de dicter sa loi à la société, sa corruption. Mais il y a eu unanimité pour approuver l’attaque du 7 octobre. Pour une fois, les Gazaoui·es ont eu l’impression qu’ils/elles n’étaient plus seulement les victimes d’une agression permanente et de la destruction de leur société.
Je citerai mon père, un des rares survivants du groupe Manouchian, peu avant sa mort : “nous savions que, si nous combattions, nous étions condamnés à mort, et si nous ne combattions pas, nous étions aussi condamnés à mort. Alors nous avons décidé de combattre”. C’est ce que la population de Gaza a massivement ressenti. Et, à ma connaissance, le Hamas a demandé à toutes les factions politiques de Gaza de prendre des otages et toutes ont accepté, y compris le Fatah et la gauche.
Les victimes civiles
Tuer des civil·es, même quand ils/elles appartiennent au camp ennemi, est inexcusable. C’était déjà vrai à Dresde ou Hiroshima en 1945. Je n’excuse rien, j’essaie juste d’expliquer comment c’est ressenti.
À Gaza, la population civile est systématiquement massacrée depuis des années : 1400 mort·es en 2008-9, 170 en 2012, 2400 en 2014, 350 lors des “Marches du Retour” avec 8 000 estropié·es… À l’heure où ces lignes sont écrites, le chiffre de 2014 est dépassé. La majorité des victimes sont des femmes, des enfants, des vieillards. Le mokhtar de Khuza’a a perdu deux fils. Mariam Abu Daqqa, en pleine tournée en France, a perdu 26 membres de sa famille, dont des bébés, et sa maison est détruite. Les hôpitaux sont bombardés. Sans électricité, ni médicaments, les blessé·es y meurent. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont déplacées et l’armée israélienne ordonne à plus d’un million de personnes de partir.
La compassion de nos dirigeant·es et de nos médias s’est arrêtée aux victimes israéliennes. Pourquoi ce “deux poids, deux mesures” ?
Il y a eu des centaines de civil·es israélien·nes tué·es dans des kibboutz, dans une rave party, à Ashkelon ou Sderot. Pourquoi l’opprimé (les Gazaoui·es) s’en est-il pris à la population civile ?
Quand on est sur la frontière Est de Gaza, on voit de l’autre côté de la frontière des plantations luxuriantes et des piscines. À Gaza, 97 % de l’eau est inconsommable. Parce que les Israélien·nes ont massivement pompé la nappe phréatique, celle-ci a été envahie par la mer. On compte 150 puits le long de la frontière, côté israélien, c’est documenté.
À Ashkelon, l’office de tourisme conseille d’aller sur un petit monticule qui domine Gaza. À chaque bombardement, le panorama est fantastique. Et Sylvain Cypel raconte comment, lors d’un précédent bombardement, sur les plages d’Ashkelon, les gens applaudissent les bombardements entre deux baignades.
Sderot est une ville essentiellement peuplée de Juif·ves maghrébin·es. On les a amené·es là en leur disant : “c’est le désert, vous ne serez pas dépaysé.es”. C’est le racisme interne à la société juive israélienne. Le taux de chômage et de pauvreté est important. Il y a plus de 20 ans, les gens allaient faire leurs courses à Gaza et il y avait eu une pétition commune demandant la paix. Aujourd’hui, la ville a voté massivement pour les suprémacistes. Ce genre de phénomène s’est déroulé pendant la guerre d’Algérie avec le FLN mettant des bombes dans les cafés français et des bastions communistes pieds-noirs basculant en partie du côté de l’OAS. Dans une guerre coloniale, les civil·es du pays colonisateur sont forcément impliqué·es.
Les plus belles analyses ont sans doute été écrites par des anticolonialistes israélien.nes : Amira Hass et Gideon Lévy dans Haaretz, Ilan Pappé, B’Tselem, Breaking the Silence. Tou.tes expriment leur effroi, disent qu’ils ont des proches parmi les victimes. Et tou.tes disent que le responsable, c’est l’occupation, l’apartheid et l’impunité. Déjà, il y a 30 ans, Nurit Peled dont la fille, Smadar, venait de mourir dans un attentat du Hamas avait écrit à Nétanyahou : “tu obliges nos enfants à être des assassins ou à être assassinés”.
Le Hamas est-il un groupe terroriste ?
Le mot “terroriste” est utilisé n’importe comment. Pour les Nazis, la Résistance était “l’armée du crime”. Le FLN algérien a été déclaré terroriste. Nelson Mandela et l’ANC aussi. Toutes les organisations de la résistance palestinienne sont qualifiées de terroristes. Et s’il y a un pays qui a été dirigé par des terroristes, c’est bien Israël avec Menahem Begin et Yitzhak Shamir, ce dernier ayant en plus assassiné des soldats anglais alors que l’extermination des Juif·ves était à l’œuvre. Et que doit-on dire du terrorisme d’État ? En Irak comme en Cisjordanie.
Le Hamas, c’est la branche palestinienne des Frères Musulmans. Ceux-ci représentent 30 % de la population égyptienne. Ils ont cru pouvoir imposer leurs conceptions obscurantistes et ils ont été lâchés par la population. Mais la dictature militaire qui les a renversés est 100 fois pire avec des dizaines de milliers de prisonnier·es politiques, la torture, la corruption, la collaboration avec Israël dans le blocus de Gaza…
Le Hamas a gagné les élections de 2006 (parfaitement démocratiques) sur un double rejet : les accords d’Oslo et la corruption. Même dans la bande de Gaza, il n’a eu que 40 % des voix. Il est clairement haï par une partie de la population. J’ai rencontré en 2016 deux de ses dirigeants, j’ai été interrogé par sa police et ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.
Le Hamas est un courant islamiste, et à ce titre Émancipation ne le soutient pas. Mais, désolé, il est perçu (à juste titre) comme un des éléments de la résistance palestinienne. Les raisons de son attaque (peut-être empêcher une normalisation avec l’Arabie Saoudite) et les méthodes employées n’ont jamais été débattues démocratiquement, mais le soutien à ce qu’il vient de faire va largement au-delà de sa base sociale.
La guerre qui se déroule en ce moment n’est pas une guerre contre le Hamas. C’est une guerre de destruction de la société palestinienne.
Exiger qu’on qualifie le Hamas de terroriste alors qu’Israël utilise des méthodes authentiquement terroristes contre la population civile, c’est un non-sens. Décorer la Tour Eiffel aux couleurs d’Israël, c’est une obscénité.
Une nouvelle Nakba ?
Quand le ministre Yoav Galant traite les Palestinien·nes d’animaux humains et qu’il ordonne à plus d’un million de personnes de partir sous les bombes, on n’a plus du tout affaire à ce que complaisamment les médias appellent une riposte ou une action de représailles.
On m’avait parlé à Gaza d’un plan visant à regrouper des centaines de milliers de Palestinien·nes dans le nord du Sinaï et à qualifier cela “d’État palestinien” pendant que l’essentiel de la Cisjordanie serait annexé. Je n’en croyais pas un mot. Et puis, il y a eu Trump et le plan Kushner qui reprenaient cette idée.
Beaucoup de Palestinien·nes disent qu’ils/elles préfèrent mourir sur place plutôt que de partir. En même temps, ils/elles expliquent qu’il est tombé plus de bombes sur Gaza en trois jours qu’en Afghanistan pendant un an, que la population n’a plus d’eau, de nourriture, d’électricité, de médicaments. Ils/elles parlent de génocide, d’Hiroshima. Nul doute que, si la frontière de l’Égypte complice s’ouvre, beaucoup vont fuir.
Et si c’était le but des dirigeants israéliens ?
La Palestine criminalisée en France
Cela fait bien longtemps que le pouvoir en France piétine les libertés, nasse les manifestations, utilise une violence policière extrême contre les Gilets Jaunes ou à Sainte-Soline et dissout des associations.
La France est le seul pays occidental où les manifestations pour la Palestine, même déclarées, sont interdites. Des militant·es, dont des membres de l’UJFP, sont arrêté·es ou mis·es en garde à vue. Des officines diverses demandent la dissolution des associations qui défendent la Palestine. L’antisionisme, comme l’anticapitalisme deviennent des crimes dans un pays qui laisse les migrant·es se noyer.
L’extrême droite en embuscade, soutient sans réserve Israël.
Les médias déversent un discours à sens unique, criminalisant la France Insoumise parce qu’elle ne hurle pas avec les loups.
Darmanin qui prétend “défendre les Juifs de l’antisémitisme” est l’auteur d’un livre bourré de stéréotypes antisémites.
C’est sans doute la preuve que le soutien au peuple palestinien, menacé et abandonné, est essentiel dans notre combat sur le thème : “un autre monde est possible”.
Pierre Stambul,
le 15 octobre 2023