Quand on est un dictateur qui a gagné de justesse, et en bourrant un peu les urnes, les dernières élections et quand tout prouve qu’après 22 ans de pouvoir sans limite, on va perdre les suivantes, il n’y a plus qu’une seule alternative : emprisonner son principal opposant. Erdogan a tout réprimé : les Kurdes, les manifestant·es, les journalistes, les mouvements féministes ou démocratiques… Les prisons turques sont pleines de détenu·es politiques, elles sont parfois devenues des mouroirs. En arrêtant Ekrem Imamoglu, réélu maire d’Istanbul avec une confortable majorité en 2024, Erdogan va se heurter à une très forte opposition.
Ce contenu n’est accessible qu’aux membres du site. Si vous êtes inscrit, veuillez vous connecter. Les nouveaux utilisateurs peuvent s’inscrire ci-dessous.