Au premier tour des présidentielles à Paris, Mélenchon est logiquement arrivé en tête dans les arrondissements populaires et Macron dans les arrondissements bourgeois. Il y a une exception : le premier arrondissement. Les prolétaires des Tuileries sont rares et pourtant Mélenchon était en tête. L’explication est simple. Le ministère de la Justice se trouve là et c’est lui qui centralise les votes des détenu·es. Ceux et celles-ci, comme les quartiers populaires, ont émis un “vote de classe”.
En Israël, les franco-israélien·nes (qui sont bien souvent des colons) se sont largement abstenu·es. Ceux et celles qui ont voté au premier tour ont mis en tête Éric Zemmour avec 53 % des voix. Des colons votant pour un pétainiste ? Ben non, il n’y a pas d’erreur.