Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion sont passées d’un vote massif pour Mélenchon au premier tour à un vote massif pour Le Pen au second. Bien sûr, il y a une composante raciste dans ce vote. Contre les Haïtien·nes en Guadeloupe, les Surinamien·nes en Guyane, les autres Comorien·nes à Mayotte. Mais il y a une exaspération massive contre un colonialisme répressif où une partie importante de la population est passée sous le seuil de pauvreté. On est quand même loin de l’époque où les manifestant·es antillais·es empêchaient l’avion du père Le Pen d’atterrir.