Le Ramadan de 2021 avait eu lieu en mai. Le pouvoir israélien avait agressé sur tous les fronts : Jérusalem, les Palestinien·nes d’Israël et Gaza où il y avait eu plus de 100 mort·es. Il vient de récidiver à l’occasion du Ramadan 2022. Les images des soldats lançant des bombes lacrymogènes à l’intérieur de la mosquée Al Aqsa ou tirant sur la foule sur l’esplanade des mosquées ont fait le tour du monde. Le roi du Maroc Mohammed VI, nouvel allié d’Israël qui lui vend des armes, qui préside le “comité Al Qods pour la préservation de Jérusalem ville sainte” a “exprimé sa préoccupation”.
Ce qui se passe à Jérusalem n’a rien à voir avec un conflit religieux. C’est bien l’identité même de la Palestine que l’occupant veut détruire et il autorise désormais régulièrement les colons qui veulent détruire la mosquée et “reconstruire le temple” à multiplier les provocations. En même temps, malgré le rapport d’Amnesty International, les assassinats de civil·es et les arrestations d’enfants se multiplient.
Conséquence de ce qui vient de se passer : la coalition Bennett-Lapid qui avait renversé Nétanyahou est fragilisée. Le parti “arabe” collabo Raam a suspendu sa participation au gouvernement.