Des milliers de mort·es, des villes assiégées et bombardées, des civil·es jeté·es par milliers sur les routes, notre solidarité est entière pour le peuple ukrainien qui s’est levé face à l’invasion et qui résiste.
Les dirigeant·es ukrainien·nes, comme ceux et celles qui dirigent l’Europe ou la France, sont plus que critiquables dans cette guerre. Zelensky (allié à des oligarques pro occidentaux) a déclaré aux Israélien·nes : “nous avons la même menace, vous et nous, la destruction totale de notre peuple, de notre État, de notre culture, de notre nom…”. Les Palestinien·nes, victimes depuis des décennies de nettoyage ethnique, siège et bombardements, apprécieront.
Il a ajouté que les Ukrainien·nes ont sauvé des Juif/ves pendant la Deuxième guerre mondiale. Il y a certes eu des cas. Mais en Ukraine et dans les Pays Baltes, il y a eu de très nombreux·ses collaborateur·trices avec l’extermination nazie. Deux millions d’entre eux/elles se sont enfui·es avec le retrait de la Wehrmacht en 1944. Ils/elles sont célébré·es aujourd’hui comme des héros et ont leurs statues. Sans doute l’extrême droite n’est pas plus importante en Ukraine qu’en France, mais le bataillon néo nazi Azov n’est pas une légende.
Et en Europe, si l’accueil digne des réfugié·es ukrainien·nes doit se faire sans restriction, le tri entre “bons” et“mauvais” (celles et ceux qui viennent d’Afrique, de Syrie, d’Afgha-nistan…) est une infamie.