Logo des articles un mois dans le monde: la terre centrée sur l’océan atlantique

Il y avait eu le tribunal Russell sur la Palestine (2009), le rapport de l’ONU de Richard Falk et Virginia Tilley (2018) que le secrétaire de l’ONU a refusé de publier, le rapport d’une organisation palestinienne (Al Haq) qualifiée depuis de “terroriste” par l’occupant, le rapport d’une association israélienne (B’Tselem) et celui de Human Rights Watch. Tous concluaient qu’Israël est un État d’apartheid. Amnesty International le dit aujourd’hui. D’autant qu’avec la loi “Israël État Nation du Peuple Juif”, cet apartheid est publiquement assumé.

La défense des sionistes s’est aussitôt organisée. Les sections allemande et israélienne, victimes de pressions, se sont désolidarisées du rapport.

En France, les autorités ont poussé un peu plus loin la complicité. Castex a déclaré au dîner du CRIF que “Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif”. Darmanin a dissout deux associations du mouvement de solidarité et Macron a qualifié, pour le 10ème anniversaire des attentats de Merah, le Collectif Palestine Vaincra d’antisémite, ce qui est une pure diffamation.