Dans le Dakota du Sud, déjà connu pour sa législation restrictive de l’avortement, l’État encadre dorénavant l’avortement médicamenteux. Jusqu’à présent, les femmes recevaient les deux produits utilisés pour un avortement (mifépristone et misoprostol) lors d’une unique visite chez leur médecin ou dans une clinique. Elles prenaient le mifépristone à la clinique et emportaient le misoprostol chez elles, à prendre un jour ou deux plus tard. Selon la nouvelle règlementation, le médecin doit informer la femme qu’“il est possible d’inverser les effets de la mifépristone” si elle change d’avis. Elle devra donc retourner une nouvelle fois à la clinique pour que le misoprostol, lui soit remis en main propre après un nouveau délai de réflexion. Un vrai parcours de combattante.