Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, un long processus de reconquête de ce que fut l’URSS est à l’œuvre. Les pays qui refusent cette reconquête voient une partie de leur territoire occupée par les troupes russes (Ukraine, Georgie, Moldavie). Ceux qui l’acceptent sont des alliés précieux et sont défendus coûte que coûte comme on l’a vu en Biélorussie lors de l’élection présidentielle truquée.
Au Kazakhstan, 30 % de la population est russe. C’est une mafia issue des anciens apparatchiks de l’URSS qui est au pouvoir. Les dirigeants ont confisqué les richesses du pays. Il est symptomatique de voir que les émeutes ont éclaté sur une augmentation démesurée du prix des carburants alors que le pays est un grand producteur de pétrole et de gaz. La police a tiré sans sommations. Les mort·es se comptent par centaines, surtout à Almaty, la plus grande ville du pays. Immédiatement, le dictateur a appelé Poutine à la rescousse et les troupes russes garantissent désormais leur ordre.