For-ever-ism

Cet essai s’ouvre sur la répression du sentiment nostalgique, projet qui occupera les penseurs du début du XXe siècle, où l’on ne peut tolérer que quelque sentimentalisme vienne s’opposer à la ferveur militaire. Au fil des moments de ce court texte, Grafton Tanner propose une thèse selon laquelle : •nous sommes apparemment entourés d’objets de nostalgie ; •à bien y regarder, il s’agit d’épigones ; •ceux-ci ont vocation à conjurer l’émotion nostalgie, cette fois au service des impératifs capitalistes ; •ce foreverism va de pair avec le nowism d’une époque éternellement plongée dans l’instant. “Rien ne hante cet instant éternel,

Ce contenu n’est accessible qu’aux membres du site. Si vous êtes inscrit, veuillez vous connecter. Les nouveaux utilisateurs peuvent s’inscrire ci-dessous.

Connexion pour les utilisateurs enregistrés