Le phénomène s’était déjà déroulé avec les destitutions de Dilma Rousseff au Brésil et Evo Morales en Bolivie. L’opposition entre un président “de gauche” (Pedro Castillo), et un parlement contrôlé par l’oligarchie, a abouti à une tentative de dissoudre le Parlement suivie d’une destitution du Président et un coup d’État militaire. La presse internationale a parlé des milliers de touristes bloqué·es au Machu Pichu. Déjà les élections présidentielles avaient montré un fort clivage entre les régions amérindiennes votant massivement pour Pedro Castillo et la ville de Lima votant massivement contre. Le coup d’État est loin d’avoir triomphé.