Le capitalisme est en crise et met le monde en danger.
Dans les années 1930, le fascisme s’était opposé frontalement à des classes ouvrières aspirant à changer de société.
Aujourd’hui, en l’absence de projet socialiste ou internationaliste, des régimes autoritaires, racistes, antiféministes et fascisants s’implantent. Les recettes qui leur donnent une large audience sont souvent les mêmes : populisme, exacerbation du nationalisme, diffusion d’idéologies de haine et de discrimination. Dans de nombreux pays, ils sont arrivés “démocratiquement” au pouvoir, avec majoritairement le vote des pauvres et il est difficile de les déloger : États-Unis, Brésil, Hongrie, Turquie, Italie, Israël, Pologne… Ils ne suppriment pas tout de suite l’état de droit, mais ils le vident de sens. Dans le soi-disant camp d’en face, c’est aussi la dictature : Russie, Syrie, Iran, Chine, Birmanie…
Le campisme qui consisterait à choisir un camp n’a pas de sens. Il faudrait recréer un vrai internationalisme capable d’arrêter les guerres et d’offrir une alternative de classe. Une utopie certes, mais on n’a pas le choix.