Président du Parlement, Antony Rota a cru bien faire, le 25 septembre dernier. Pour faire plaisir à son hôte Volodymyr Zelensky, il avait invité un de ces nombreux Canadiens qui “avaient combattu pour l’indépendance de l’Ukraine”. Le dénommé Yaroslav Hunka était en effet un ancien collaborateur de la division Galicie, responsable d’innombrables crimes contre l’Humanité, notamment contre les Juif·ves. Rota a dû démissionner mais le problème reste entier : combien de tels criminels de guerre ont été exfiltrés et recyclés après 1945 ? Quel rôle jouent-ils aujourd’hui ? Les questions posées par de nombreux Canadien·nes sont restées sans réponse.
Pierre Stambul, le 22 octobre