Les assassinats d’enfants par l’armée israélienne sont devenus quotidiens, dans le silence assourdissant de l’Occident. 50 détenus palestiniens dont le franco-palestinien Salah Hamouri se sont mis en grève de la faim, immédiatement soutenus en France par une grève de la faim de Georges Abdallah. Les autorités israéliennes ont dû entamer des négociations pour empêcher le mouvement de faire tache d’huile. La grève est suspendue.
En Cisjordanie, la violence de l’occupation et l’absence d’espoir entraînent un début d’insurrection sans direction politique. C’est particulièrement sensible à Naplouse et Jénine. L’armée riposte en bouclant des villes et des camps et en commettant des exécutions extra-judiciaires. Le cas emblématique est celui d’Udai Tamimi. Il a tué une soldate israélienne sur un check-point et a été exécuté quelques jours plus tard. Sa mort a provoqué une grève générale en Cisjordanie.
À Alger, 14 partis politiques palestiniens, dont le Hamas et le Fatah, ont signé un nième accord de “réconciliation” prévoyant entre autres des élections. Aucune solution n’ayant été trouvée aux raisons pour lesquelles les accords précédents ont échoué, on est en droit d’être sceptique.
Une bonne nouvelle : l’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël et le nouveau maire (vert) de la capitale néo-zélandaise, Wellington, veut jumeler sa ville avec une ville palestinienne.