Ce résultat découle d’un véritable naufrage idéologique. Le parti démocrate, lointain successeur du parti communiste, n’a qu’une seule stratégie : le soutien à l’Europe libérale. Le Mouvement 5 étoiles, parti populiste changeant sans arrêt d’alliés et d’orientation, ne représente plus une alternative. Ces deux partis ne se sont pas alliés face à la menace fasciste. Tous les partis, sauf les Fratelli, ont soutenu Mario Draghi, l’homme de l’orthodoxie capitaliste qui avait mis la Grèce à genou.
Le racisme qui submerge l’Europe, face à un “Sud” sinistré où, pour beaucoup, le seul espoir est celui de partir en Europe, a fait le reste.
Pour l’instant il n’y a en Italie ni mouvement social, ni alternative de gauche. Prochaine étape pour les néofascistes : la France ?
S’il l’emporte, Lula devra rompre radicalement et sur tous les terrains avec tout ce que Bolsonaro a réalisé. Le contraire de ce que Biden a fait en succédant à Trump.
En Cisjordanie, la violence de l’occupation et l’absence d’espoir entraînent un début d’insurrection sans direction politique. C’est particulièrement sensible à Naplouse et Jénine. L’armée riposte en bouclant des villes et des camps et en commettant des exécutions extra-judiciaires. Le cas emblématique est celui d’Udai Tamimi. Il a tué une soldate israélienne sur un check-point et a été exécuté quelques jours plus tard. Sa mort a provoqué une grève générale en Cisjordanie.
À Alger, 14 partis politiques palestiniens, dont le Hamas et le Fatah, ont signé un nième accord de “réconciliation” prévoyant entre autres des élections. Aucune solution n’ayant été trouvée aux raisons pour lesquelles les accords précédents ont échoué, on est en droit d’être sceptique.
Une bonne nouvelle : l’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël et le nouveau maire (vert) de la capitale néo-zélandaise, Wellington, veut jumeler sa ville avec une ville palestinienne.
Du coup, les milliardaires Bill Gates et Elon Musk ont créé leurs propres réseaux d’école. Cela donne bien sûr l’avantage de ne pas payer d’impôts. Mais nos deux mécènes ont délibérément choisi un enseignement novateur (y compris avec des méthodes Freinet ou Montessori) et des bourses pour les plus pauvres. Bref, ils se substituent totalement à ce que l’État ne fait plus. Et au passage, ils se créent une clientèle captive