En visite chez son ami Bongo en mars dernier, Emmanuel Macron avait déclaré : “la Françafrique, c’est fini”. Et donc comme d’habitude depuis plus de 50 ans, les urnes avaient été bourrées lors des élections présidentielles suivantes et Ali Bongo avait été déclaré élu avec le score flatteur de 65 % des voix. La diplomatie française, si prompte à diaboliser les coups d’État du Mali ou du Niger, n’avait rien dit. Et puis, patatras, l’armée gabonaise a pris Macron au mot en mettant fin à un demi-siècle de dynastie néocoloniale et mafieuse. Ce n’est probablement pas le dernier coup d’État. Les
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