Le phénomène s’est déjà passé dans plusieurs pays d’Europe. Un parti est créé par des nostalgiques du IIIe Reich. Il obtient des succès certains mais n’a pas d’alliés. Alors il adoucit un petit peu son langage (sauf sur les immigré·es) et retire le discours anti Union Européenne. Du coup, il devient un partenaire de gouvernement “fréquentable”. C’est l’histoire des “Démocrates de Suède”, parti néonazi fondé en 1988. Avec plus de 20 % des voix, il est en tête du bloc de droite qui s’apprête à gouverner. Il y a plus de 10 % d’immigré·es en Suède, ils/elles vont souffrir. Prochaine étape, l’Italie dans quelques jours où l’héritière de Mussolini est donnée gagnante.