Les élections n’ont pas traduit l’ampleur de la révolte populaire contre la corruption et le clientélisme. Il y a eu 59 % d’abstention. Les élu·es représentant cette révolte populaire ne seront qu’une poignée. Les partis confessionnels et les anciens seigneurs de la guerre restent au pouvoir. Seul changement, le parti “chrétien” de Michel Aoun perd des voix face aux phalangistes et du coup, le Hezbollah et ses alliés n’ont plus la majorité absolue au Parlement. Le pays ruiné semble, plus que jamais, ingouvernable.