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Élections FSU

Nous publions ici l’appel à candidatures de l’Émancipation dans le cadre de la préparation du prochain congrès de la FSU qui aura lieu cet automne.

La gravité de la crise sanitaire et sociale est un élément tragique de la politique d’agression globale de Macron : Fonction publique, retraites, assurance chômage, Sécurité sociale, environnement, répression, violences policières, libertés fondamentales, justice des mineur.es, impossible d’être exhaustif… À part les possédant·es, personne n’est épargné, ni la jeunesse, ni l’ensemble des travailleur·es, ni les retraité·es… la souffrance professionnelle et la misère explosent.

Or, la direction de la FSU, au lieu d’offrir des perspectives à la colère sociale et de construire un rapport de force sur des revendications claires, refuse la confrontation, s’enferme dans des “concertations”/cautions à la politique du pouvoir et s’en remet à une hypothétique alternance électorale en 2022.

Nous proposons une toute autre orientation :

Rompre avec la soumission des services publics aux intérêts du capitalisme, ce qui suppose :

– d’abroger les contre-réformes de la Fonction publique, de l’Hôpital public, de l’École et de combattre l’embrigadement de la jeunesse (Service national universel), la liquidation de l’éducation prioritaire, le démantèlement du cadre national de l’éducation, de la maternelle à l’université ;

– de se battre pour un plan d’urgence pour les services publics : contre la précarité (réemploi et titularisation immédiate et sans condition de tou·tes les personnels précaires) et le blocage des salaires, création de tous les postes statutaires nécessaires ;

– d’agir pour une école publique égalitaire et non ségrégative, fondée sur la laïcité, le droit à l’éducation et le développement de l’esprit critique pour tou·tes les jeunes, une école sans hiérarchie entre les savoirs. Cela suppose la baisse des effectifs par classe et la défense de la liberté pédagogique.

– de défendre les libertés démocratiques, le droit à s’organiser, à lutter, à manifester et donc l’abrogation tous les dispositifs liberticides : lois “Sécurité globale” et sur les “séparatismes”, pérennisation des pouvoirs d’exception suite à “l’état d’urgence sanitaire”. Mais aussi répondre par la solidarité collective à la répression des jeunes, des exilé·es, des militant·es (nos camarades de Melle, Clermont et Dijon).

– de favoriser l’auto-organisation et la démocratie dans les luttes par des AG de personnels souveraines qui se coordonnent à tous niveaux. Les luttes récentes (bac Blanquer, AED…) montrent que les personnels peuvent s’engager dans l’action si elle est organisée et contrôlée à la base.

Pour y concourir

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L’Émancipation tendance intersyndicale