Depuis sa création, la tendance intersyndicale et pédagogique Émancipation se définit comme anticapitaliste, internationaliste, féministe et antimilitariste. C’est la raison pour laquelle, alors que le capitalisme tout puissant apporte la guerre, “comme les nuées, l’orage” comme le disait Jean Jaurès, et que les puissants détournent les richesses pour la préparer, la mener : budgets colossaux en augmentation, militarisation à tous les niveaux, nous proposons l’ouverture d’une rubrique régulière antimilitariste dans notre revue. Ce serait à chacun·e de la nourrir avec de courtes informations, illustrations, glanées ici ou là (préciser la source).
Durant la belle semaine estivale 2024, cette dimension a été largement abordée : le SNU et la militarisation de la jeunesse, les impérialismes, la campagne dynamique Stop arming Israël, qui va se poursuivre dès la rentrée.
Pour commencer, voilà un court article (info in L’Humanité du14/7/2024) en espérant que d’autres lecteurs, lectrices prendront leurs plumes ou leurs claviers… À bas la guerre et les tyrans !
Qui est Tal Mitnick ?
C’est un jeune Israélien de 18 ans qui refuse d’accomplir son service militaire. Après un refus réitéré après le 7 octobre, il est condamné à 30 jours de prison, puis 185 jours, il a été exempté le 10 juillet : “Un soulagement, j’ai eu l’occasion de participer à la lutte contre la guerre et l’occupation seule la paix peut garantir la sécurité […] Je ne suis pas un héros alors que des gens sont massacrés à Gaza”. Tal Mitnick est le troisième refuznik libéré depuis le 7 octobre, il a purgé le plus long enfermement de tous objecteurs depuis dix ans, mais il précise : “Je ne suis pas le seul, il y a des militants pour la paix, des gens qui choisissent de ne pas rejoindre l’armée”.
Emmanuelle
À suivre