Encensé comme un “démocrate” par les grands de ce monde après son assassinat, Shinzo Abe était l’héritier de ces dynasties d’hommes d’affaires installées au pouvoir par les dirigeants états-uniens après la capitulation du Japon impérial. Il n’avait rien renié du passé de son pays et se rendait régulièrement au sanctuaire de Yasukuni où sont enterrés entre autres plus de 1 000 criminels de guerre condamnés en 1945. Il était partisan du réarmement du Japon jusqu’alors interdit par la constitution. Cerise sur le gâteau, il était adepte de la secte Moon et c’est la cause de sa mort. La mère de l’assassin avait été spoliée et ruinée par la secte. Malgré toutes ces casseroles, son parti “libéral-démocrate” a largement remporté les élections. Et un mois plus tard, la moitié du cabinet ministériel, également compromise avec la secte, a dû démissionner.