49 mort·es dont 17 enfants, la première victime avait 5 ans. Israël a innové dans ses explications. Il s’agissait d’une attaque “préventive” contre une population jugée “terroriste” par essence (surtout les enfants). On a eu droit bien sûr aux mensonges habituels affirmant que les victimes avaient été tuées par des missiles palestiniens. Hélas pour l’occupant, l’attaque a été filmée.
La dirigeante du parti travailliste israélien, Merav Michaeli, estime que, où qu’ils soient, les membres du Jihad Islamique doivent être tué·es. Pour avoir rencontré les dirigeants du Jihad à Gaza, je peux affirmer que ce sont des résistants. Ils sont unitaires et hostiles à toute forme de corruption ou de racisme. Ils estiment que, puisque les Palestinien·nes ont été expulsé·es de chez eux/elles, la Palestine doit être libérée de la mer au Jourdain. La propagande israélienne les a déshumanisés et autorise leur assassinat.
Le Premier ministre Lapid pense que ce nouveau massacre lui permettra de gagner les élections. Les derniers sondages prédisent une très forte progression des “kahanistes”, un parti fasciste religieux autrefois interdit.
En France, ce massacre et une résolution contre l’apartheid présentée par le député communiste Lecoq, ont provoqué un déluge de beauferies : si on n’est pas surpris par les histrions habituels (le CRIF, la LICRA, Dupont-Moretti, Onfray, Meyer Habib…) dénonçant la main sur le cœur l’antisémitisme, on a eu droit aussi aux faussaires “de gauche” : le député PS Guedj, la rabbine Horvilleur, le cercle Medem (censé être l’héritier du Bund). Pour eux/elles, accuser Israël d’apartheid relève forcément de l’antisémitisme.