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Le polar de l’étai

Somb 1 était amer. Je suis le feu est mère. Leur présence, leur absence, leurs doutes, leurs actes, leurs choix. Victor Caranne, psychologue carcéral, est appelé par les flics dans une Rochelle en juillet, à l’été au cœur brûlant, pour traquer un tueur en série, déjà auteur de deux crimes violents qui tue les mères devant leur enfant, sans laisser aucune trace d’ADN, si ce n’est celle de ses pas, pointure 42, dans les flaques de sang. La culpabilité suinte tout au long de ce roman, thriller d’une auteure qui sait tisser une histoire, soigner ses personnages secondaires, peaufiner ses rebondissements. Elle allie l’art de la construction narrative à la finesse psychologique et à une petite musique d’écriture. Elle écrit comme on tresse. Elle aide à tenir. Elle étaye. Elle consolide ce qui nous manque : notre linteau de lucidité, de courage et de liberté. Et si la liberté, c’est de pouvoir choisir celui dont on sera l’esclave, les lecteurs et lectrices sauront dorénavant à qui s’enchaîner.

François Braud

  • Je suis le feu, Max Monnehay, Seuil, Cadre noir, 390 pages, 2022, 20€.
  • À commander à l’EDMP (8 impasse Crozatier, Paris 12, edmp@numericable.fr)
  1. Somb (premier roman avec pour héros Victor Caranne) au Seuil ↩︎