DU CÔTÉ “FÉMINISME”
Janvier 2024 : une militante iranienne a reçu 74 coups de fouet. Incarcérée en 2023 pour avoir publié sur les réseaux sociaux une photo d’elle, tête nue, Roya Heshmati avait tout d’abord été condamnée à une amende et à 13 ans de prison. La peine d’emprisonnement avait été annulée en cours d’appel. Mais pas l’amende, ni les coups de fouet. Accompagnée par son avocat, elle a été fouettée le 3 janvier. Elle a largement médiatisée le déroulement de l’exécution de cette peine : sommée de remettre son foulard à plusieurs reprises, elle a refusé jusqu’au bout, même dans la pièce qu’elle décrit comme “une chambre de torture médiévale” où elle a été fouettée. Cet acte d’insoumission s’est propagé sur les réseaux sociaux ; il s’inscrit dans la droite ligne du mouvement “Femme, vie, liberté” suite à la mort de Jina Mahsa Amini. Défiant le régime iranien Roya Heshmati affirme : “Continuez avec votre loi. Nous continuerons notre résistance”.