Le colonialisme français défend bec et ongles ses dernières possessions. En donnant à des Européen·nes venu·es récemment pour profiter des largesses de l’économie coloniale le droit de voter sur la question de l’indépendance, il allume une mèche. Les indépendantistes ont boycotté le dernier référendum. Ils et elles en exigent un autre et ils et elles sont désormais à la tête de l’exécutif local. Si la modification des règles du jeu est mise en œuvre, l’indépendance sera impossible pour longtemps et le “colonialisme de remplacement” aura triomphé. Les dernières manifestations à Nouméa annoncent une épreuve de force. À Mayotte, Darmanin récidive
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