Les sept membres de l’ONG WCK (World Central Kitchen) tué·es à Gaza n’ont pas été victimes d’une “bavure”. Ils/elles ont échappé miraculeusement à deux bombardements avant d’être tué·es dans le troisième. Ils/elles venaient de pays “amis” d’Israël : Pologne, Australie, États-Unis… et il n’y a eu aucune excuse de l’armée israélienne. Le message est clair : “nous avons l’intention d’affamer Gaza et vous ne nous empêcherez pas de le faire”. Pour l’instant, ça marche : WCK qui fournissait 40 % de l’aide alimentaire à Gaza a suspendu ses activités et la moitié de la population de Gaza manque de nourriture et d’eau.
Après le massacre de centaines de personnes à l’hôpital al Shifa, les bombardements se poursuivent sur le Sud de la bande de Gaza. L’annonce du désengagement terrestre de l’occupant ne change rien sur le terrain. Le massacre continue. L’autorisation donnée que les femmes et les enfants puissent repartir vers le Nord a été une tromperie de plus. Plusieurs convois ont été bombardés.
Hors de Gaza, c’est la même cruauté. L’écrivain Walid Daqqah est mort en prison. Il était emprisonné depuis 38 ans et souffrait d’un cancer qui n’a pas été soigné. Il a été torturé à plusieurs reprises et les autorités israéliennes refusent de rendre son corps à la famille.