En France, on peut condamner quelqu’un à la perpétuité sans preuve et sur la seule “intime conviction” des juges antiterroristes et de la DST. La même DST qui avait avoué avoir déposé des armes dans l’appartement de Georges Abdallah pour le faire condamner ou qui avait eu “l’intime conviction” que les habitant·es de Tarnac étaient des terroristes. Les “preuves” contre Hasan Diab dans l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic reposent en partie sur la graphologie qui est tout sauf une science. Le juge d’instruction Herbaut, après une longue enquête, avait pourtant prononcé un non-lieu en 2018, estimant que le dossier était vide. Et au Canada, un comité de soutien comportant des syndicalistes, des étudiant·es, des universitaires et des associations progressistes défendent l’innocence d’Hasan Diab. Depuis des années.