Aucun des objectifs clamés par Nétanyahou et les fascistes qui l’entourent n’a été atteint. Certes, Gaza est un monceau de ruines et les survivant·es, souvent sous la tente, luttent contre la famine et le froid. Mais “le Hamas n’est pas éradiqué”. Tou·tes les Pales-tinien·nes sont désormais des résistant·es. Le nettoyage ethnique envisagé a du plomb dans l’aile. Aucun pays ne semble disposé à cette entreprise. En Israël, le sacrifice délibéré des prisonnier·es retenu·es à Gaza passe de plus en plus mal. Pour le mouvement de solidarité, il y a deux tâches impératives : assurer la survie de la population le temps qu’une véritable aide humanitaire internationale puisse se déployer. Et multiplier les manifestations et les actes de boycott pour accentuer le discrédit d’Israël et forcer les gouvernements occidentaux complices à lâcher Nétanyahou.