La destitution du président Castillo et l’installation au pouvoir sans élection de Dina Boluarte provoque une révolte généralisée, notamment dans les régions amérindiennes du Sud. L’armée a tiré, les mort·es se comptent par dizaines. Cette révolte de classe rappelle ce qui s’était passé en Bolivie voisine avec l’éviction d’Evo Morales. La bourgeoisie péruvienne avait visiblement sous-estimé cette riposte populaire. Mais pour l’instant, elle refuse la seule issue pacifique : de nouvelles élections.