À peine nommé ministre de la “sécurité” (celle des colons bien sûr), le fasciste Itamar Ben Gvir est allé provoquer les Palestinien·nes en se rendant sur l’esplanade des mosquées. Il y a eu des réactions, y compris parmi les rabbins, qui font que le projet des “fous de Dieu” (dynamiter les mosquées et “reconstruire” le Temple) n’est pas encore prêt. Par contre, provoquer une révolte désespérée, la réprimer et expulser un peu partout des Palestinien·nes, c’est possible et les dirigeants israéliens le préparent.
Les Israélien·nes “libéraux” ont-ils lu le pasteur Niemöller ? “Quand les Nazis sont venus chercher les communistes, je n’étais pas communiste, je n’ai rien dit…”.
Ils·elles ont manifesté par dizaines de milliers contre ceux qui dirigent le pays et qu’ils·elles nomment de plus en plus “les fascistes juifs”. Pourtant ces Israélien·nes “libéraux” et européanisé·es ont accepté tous les jours les meurtres d’enfants, les vols des terres, l’emprisonnement massif, les humiliations qui frappent la Palestine. Ils·elles ont soutenu une Cour suprême qui légalise la torture et l’expulsion de milliers de Palestinien·nes de leurs propres terres, mais protestent contre la suppression de cette Cour qui ne pourra plus lutter contre la corruption.
Ils·elles ne savaient pas que l’apartheid est gourmand. Itamar Ben Gvir a promis de s’en prendre aux “Juif·ves déloyaux”. La natalité galopante des colons religieux rend ce courant de plus en plus hégémonique dans la société israélienne. La seule issue pour les Israélien·nes libéraux, serait de lutter contre toutes les discriminations. Donc avec les Palestinien·nes, contre l’apartheid et le sionisme. Pour l’instant, ils·elles en sont très loin.