Émancipation
tendance intersyndicale
Catégorie : Humeurs noires
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Matthews, c’est moi
Voilà ce qu’a dit, en substance, Mads Peder Nordbo à Nantes, le 4 décembre dernier, dans le cadre du Festival Impressions d’Europe qui avait choisi d’honorer cette année les littératures nordiques. Côté polar, on a pu entendre le Danois présenter sa trilogie noire basée au Groënland, le pays du mattak (peau de baleine avec du…
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Humeurs noires : Faire porter son regard là où le regard ne porte pas
Tout est affaire, non pas de décor, mais de la façon dont on porte le regard : “Je repensai aux coques du port de mon enfance : la Suzanna, l’Amandine, La Louisette… toujours des noms féminins. À moins que ce ne soient les femmes qui portent des noms de bateaux. Beaucoup d’entre elles, en tout…
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On en parle de la dignité ?
Juste poser la main là et c’est gagné. On ne peut trouver règle plus simple. Méfions-nous de la simplicité Anna élève son fils seule. Léo ne manque pas d’amour. Elle vend des poulets rôtis dans un camion-rôtissoire. Il va au collège et surfe dès qu’il le peut. Ils vivent heureux sur la côte atlantique. Ne…
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Comme un coup de piolet
La partie se joue à quatre. Il y a là les deux militaires, parce qu’à Solak, dans l’Arctique ou ailleurs, il n’est de territoire sans drapeau. Piotr, c’est lui qui parle, c’est l’ordre, désabusé et usé, cela fait vingt ans qu’il scrute la toundra et suce de la glace. Roq, c’est la chasse, la violence…
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Éclairer les ombres
Le nouvel an de 1898 n’est pas un jour férié pour Pierre Demange, chiffonnier récoltant des “montagnes de vieux journaux, d’affiches de campagnes électorales et de tracts syndicaux, de tous les papiers, en fin de compte, que l’on jetait au rebut” afin de fabriquer de la pâte à papier pour relancer le cycle de l’information.…
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La vie sans flamme
L’Amérique est en feu Là-bas, tout brûle. Les montagnes, les forêts, les hectares. Ici-bas, tout s’éteint. La joie, l’espoir, la vie. L’Amérique est en feu. Les incendies illuminent le décor et les hommes s’étiolent. Et il y a “[…] ceux qui se prennent la tête à deux mains et ceux qui la gard[ent] au-dessus de…