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Brève histoire d’un réseau syndical international plein de fraîcheur

Du 20 au 24 avril 2022 s’est tenue à Dijon la quatrième rencontre du réseau syndical international de solidarité et de luttes (RSISL). Ce réseau, qui regroupe désormais des dizaines de confédérations et fédérations syndicales à travers le monde, ainsi que des dizaines de syndicats et courants syndicaux, s’appuie sur quelques “piliers”, les deux principaux étant CSP Conlutas (Central sindical e Popular-Conlutas) au Brésil et Solidaires en France. Émancipation fait partie des organisations fondatrices de ce réseau.

Mais aussi dynamique soit ce réseau, distinct des lourds regroupements internationaux mis en place par les grandes bureaucraties syndicales, tels la Confédération européenne des syndicats (CES), ce réseau n’est pas à l’abri de quelques contradictions politiques, en relation avec la situation politique.

Être ou ne point être ?

Ce réseau regroupe des syndicats souvent minoritaires mais plus radicaux que les grandes organisations traditionnelles. Dans certains cas, ces syndicats ont été créés par des militants et miltantes expulsés du syndicat dont ils et elles étaient antérieurement adhérents, victime de la répression bureaucratique. Dans d’autres cas, il s’agit d’un choix délibéré de créer un syndicat “rouge” (ou noir…), fût-il minoritaire. Ce qui n’est pas sans poser un problème de fond : faut-il mieux cultiver “l’entre soi” syndical entre militants et miltantes radicalisés ou rester au contact du plus grand nombre de syndiqués adhérents des organisations traditionnelles ? Ce débat est sous-jacent à l’ensemble du réseau…

Bien évidemment, la radicalité plus ou moins grande commune à ces organisations pousse spontanément à nouer des relations au niveau international.

Des voyages s’organisent, des rencontres et discussions se tiennent.

Des premiers pas limités

C’est ainsi qu’en 2008, le quatrième congrès de Solidaires est marqué par la présence de délégations étrangères.

C’est ainsi qu’à l’automne 2010, deux dirigeants de CSP-Conlutas, Didi (Dirceu Travesso) et Cacau (Sebastian Carlos) viennent en Europe. Ils expliquent : “Notre voyage en France, en Espagne et en Italie a deux objectifs :

– le premier, apporter la solidarité de notre centrale et des travailleurs que nous représentons (près de deux millions d’adhérents) à la lutte menée par les travailleurs de ces pays ;

– le second objectif est de resserrer des relations, et d’échanger des expériences avec les secteurs les plus combatifs du mouvement syndical de ces pays”.

À l’occasion d’une interview donnée à la revue Émancipation (novembre 2010), ils précisent : “l’internationalisme fait partie de notre expérience. Nous cherchons à construire une tradition internationaliste des travailleurs brésiliens et nous avons développé des campagnes telles que la lutte contre l’occupation militaire d’Haïti, où il y a des troupes brésiliennes à la tête de la Minustah (c’est le nom de la mission de l’ONU)”.

C’est ainsi qu’en 2011, à l’occasion du 5éme congrès de Solidaires qui se tient à Villefranche-sur-Saône (6 au 10 juin), est publiée une “déclaration commune sur la situation internationale”. (cf. revue Émancipation septembre 2011).

Une déclaration commune en demi-teinte

Cette déclaration est relativement succincte. Elle évoque la crise du système capitaliste et les attaques menées partout dans le monde contre les droits sociaux, les services publics, les droits syndicaux.

Fait positif, la déclaration désavoue le syndicalisme de collaboration de classes : “le syndicalisme dont nous nous revendiquons ne saurait cautionner des pactes avec les pouvoirs en place pour valider” des mesures antisociales.

Mais une ambiguïté demeure : si le texte évoque la nécessité de combattre la répression antisyndicale, il ne dit mot de l’autre arme antisyndicale utilisée conjointement ou de manière alternative : le dialogue social impulsé en particulier par les gouvernements pour entraver le combat des travailleurs.

Sur cette base, est affirmée la volonté d’avancer “dans la coordination du syndicalisme de lutte, au plan international”. Une future réunion est prévue, au printemps 2012, à l’occasion du congrès de Conlutas au Brésil.

Cette déclaration commune est signée, notamment, par l’Union syndicale Solidaires pour la France, la CGT de l’État espagnol, et, pour le Brésil, par CSP-Conlutas.

Au total 14 organisations sont signataires, dont l’Union Nationale des Syndicats Indépendants d’Égypte qui avait commencé à se constituer dans le combat contre le “syndicat” officiel du régime de Moubarak.

Ce texte, que l’on peut qualifier de “réformisme radical” ne satisfait pas véritablement les signataires eux-mêmes. Les sites de la plupart des signataires n’en signaleront même pas l’existence.

Mais ce fut un jalon dans la construction d’un réseau International. L’article de L’Émancipation syndicale et pédagogique n°1, de septembre 2011 conclut d’ailleurs : “Cette déclaration n’en n’est pas moins un jalon dans le processus difficile de reconstruction du mouvement syndical. L’ignorer serait du sectarisme”.

“Des voix multiples, une seule lutte”

Du 27 au 30 avril 2012 se tenait au Brésil, à Sumaré, le premier congrès de CSP-Conlutas. Rappelons que l’actuel syndicalisme brésilien fut constitué dans la lutte contre la dictature. Ce fut d’abord, en 1983, la constitution de la CUT (Centrale Unique des Travailleurs).

La CUT fut dans un premier temps l’outil de toute la classe ouvrière brésilienne. Elle regroupe encore les deux tiers du prolétariat brésilien. Mais sa direction, parallèlement à la politique menée au pouvoir par le Parti des travailleurs, a développé une politique de dialogue social et de compromis, politique combattue par de nombreux militants syndicaux. Il en résulta la création de deux nouvelles centrales syndicales, minoritaires mais néanmoins importantes : CSP-Conlutas et Intersindicale. En 2010 eut lieu un congrès visant à unifier ces deux nouvelles centrales, mais au dernier moment, la fusion fut refusée. Pesèrent dans cet échec le poids du sectarisme et la volonté de préserver les intérêts de groupes politiques rivaux (au Brésil, il n’y a nulle tradition, même formelle, de séparer syndicalisme et politique).

Le congrès de 2012 devait donc acter cet échec et affirmer la construction autonome de CSP Conlutas. (cf. Émancipation juin 2012).

Puis, les 2 et 3 mai eut lieu la rencontre syndicale internationale regroupant cette fois 25 organisations, dont nombre d’organisations latino-américaines, mais aussi Batay Ouvrye (Haïti), ainsi que des organisations d’Afrique, d’Égypte, de Grande Bretagne. Pour la France : un dirigeant de Solidaires et deux militants d’Émancipation. Ces rencontres syndicales furent l’occasion d’échanges entre militants et miltantes de pays différents.

Un nouveau document fut alors adopté, fixant le cadre des activités à venir : il ne s’agissait pas de créer une nouvelle confédération internationale, mais de constituer un cadre commun d’échanges entre syndicats et courants militants lutte de classe. Ce document, titré “Des voix multiples, une seule lutte”, marque un progrès par rapport au précédent. Il précise notamment la nécessité de renforcer dans les luttes “un programme de classe contre l’exploitation et l’oppression, un programme anti-impérialiste, en défense des droits sociaux et des droits du travail, un programme de défense des ressources naturelles et de l’environnement”. Ces mêmes organisations s’engagent aussi “à soutenir toutes les expériences d’organisation dans lesquelles démocratie ouvrière et participation de la base se combinent avec la défense des revendications concrètes, au jour le jour, et avec la nécessité de construire un autre ordre économique et social s’opposant, de manière radicale, à toute forme d’exploitation et d’oppression”.

Une prochaine échéance est fixée : à Paris, au printemps 2013.

Émancipation s’engage

Après débat, la tendance Émancipation décide de co-signer ce texte et de participer à la rencontre prévue à Paris au cours de laquelle elle fera connaître ses analyses. À cette fin, un texte est adopté lors de la Semaine d’Émancipation organisée par la tendance en juillet 2012 (cf. Émancipation novembre 2012). Fait notable : sur des points décisifs, ce texte est plus clair et précis que le texte international. C’est ainsi qu’à propos du combat mené par le salariat, la jeunesse, le texte précise :

  • “Pour contrer ces résistances, les bourgeoisies mettent en œuvre les armes que leur offrent les appareils d’État :
  • – Répression ouverte, de la mise en cause du droit de manifester jusqu’à l’élimination physique.
  • – Mesures visant à entraver la liberté syndicale, le droit de manifester ou d’organiser des piquets de grève.
  • – Mesures visant à contrôler les organisations syndicales et leurs directions (par exemple par le financement des organisations). Quand la situation l’exige, les capitalistes mettent en œuvre le « dialogue social » comme c’est le cas aujourd’hui en France – et dans toute l’UE par les « pactes sociaux » – pour intégrer les syndicats à l’État (allant jusqu’à vouloir « constitutionnaliser » le dialogue social”.

De plus en plus largement, apparait la nécessité de remettre en cause le système capitaliste lui-même, le fait qu’on ne peut plus obtenir de ce système de “bonnes réformes” et qu’il n’y a pas de solution tant qu’on préservera la propriété capitaliste des moyens de production.

22 au 24 mars 2013 rencontre internationale de Paris

C’est à la Bourse du travail de Saint-Denis que, en mars 2013, se retrouvèrent près de 200 syndicalistes représentant 60 organisations issues de 25 pays. Parmi ces syndicalistes, un nombre significatif de membres d’Émancipation (cf. L’émancipation du juin 2013). À l’issue des échanges, un texte est adopté, qui formalise la constitution d’un réseau international en définissant un certain nombre de tâches pour la période à venir, dont une activité par secteur. CSP-Conlutas devra ainsi animer le travail dans les secteurs de l’automobile, du bâtiment, de la métallurgie ainsi que du regroupement des femmes travailleuses. Dès lors, cette rencontre de 2013 sera numérotée comme la première de la série de rencontres ultérieures.

Précisons : il s’agit de la création d’un réseau et non d’une organisation centralisée. Cela permet de faire fonctionner ensemble des organisations très diverses par leur histoire. Cette diversité conduit aussi à opter pour un fonctionnement par consensus.

Mais en pratique, compte tenu du poids inégal des forces représentées (d’une centaine d’adhérents à… plus d’un million pour l’organisation brésilienne), une direction de facto est constituée par quelques organisations, dont Solidaires, la CGT de l’État espagnol et CSP-Conlutas.

Problème : si un accord est facile à trouver tant qu’on en reste aux généralités, cela devient plus difficile parfois quand on entre dans le concret. Ainsi, il est paradoxal de constater que, alors que le cadre international dans lequel s’inscrit cette rencontre est marqué par la mobilisation du peuple syrien contre la dictature de Bachar el-Assad, le réseau est déficient quant à son soutien à cette mobilisation. Pourtant, cela ne peut être imputé ni à CSP-Conlutas ni à Solidaires, dont le soutien à la révolution syrienne est incontestable.

Même relative défaillance concernant le combat du peuple kurde. Il semble que les organisations turques en particulier aient freiné une solidarité pourtant indispensable.

Par contre, il y a un accord général pour soutenir le combat du peuple palestinien.

Quant au combat, à partir de 2014, contre la répression en Crimée annexée par Poutine, il reste insuffisant alors même que Solidaires (et Émancipation) animent la solidarité avec les emprisonnés en Crimée (à travers le Collectif Koltchenko notamment).

2011-2014 : une vague de mobilisations à caractère révolutionnaire

C’est un fait notable que la construction du réseau international s’inscrit dans une phase de mobilisations marquée par le Printemps arabe qui s’ouvre durant l’hiver 2010-2011, par le mouvement du 15 mai (2011) en Espagne, et par la révolution ukrainienne de Maïdan en 2014 qui chasse le dictateur au pouvoir.

Cette situation générale donne une forte impulsion à la construction du Réseau syndical international dont les premiers jalons sont, on l’a vu, le 5éme congrès de Solidaires en juin 2011, la rencontre de São Paulo en mai 2012 et la rencontre de Paris en mai 2013.

Sont alors fixés des objectifs d’activités communes. Ainsi paraît un tract en plusieurs langues à l’occasion du 1er mai 2013.

Campinas juin 2015 – Madrid janvier 2018

Deux nouvelles rencontres ont alors lieu. L’une au Brésil, à Compinas, l’autre à Madrid organisée par la CGT de l’État espagnol. Mais le reflux de la mobilisation à l’échelle internationale se réfracte dans la construction du Réseau qui tend à stagner.

Au Brésil en particulier la situation devient plus difficile. L’opération contre la corruption appelée “Lava Jato” lancée en mars 2014 touche le gouvernement du Parti des Travailleurs. Dilma Rousseff est destituée en octobre 2016 et Bolsonaro propulsé par l’armée est élu en octobre 2018. Pour le mouvement ouvrier brésilien, la situation est très difficile.

À cela s’ajoute le décès de Dirceu Travesso, le dirigeant de CSP-Conlutas qui impulsait le travail internationaliste au Brésil, impulsion d’autant plus importante que traditionnellement le mouvement ouvrier brésilien n’est que peu tourné vers les questions internationales. Il y a des situations où l’activité d’un individu joue un rôle important.

Cette réunion de Madrid adopta une nouvelle déclaration (cf. L’Émancipation du 3 avril 2018). Mais la réunion suivante prévue à Dijon fut, du fait de l’épidémie de Covid, reportée à plusieurs reprises, la circulation des militants et miltantes étant entravée, voire carrément interdite, d’un pays à l’autre.

Finalement, cette réunion se tint du 21 au 24 avril 2022.

Mais ce ne fut pas le Covid qui marqua la situation des semaines précédant la rencontre de Dijon : alors que depuis 2014, le régime de Poutine entretenait une guerre larvée dans l’est de l’Ukraine, sur laquelle les autres impérialismes préféraient se montrer silencieux, Poutine décida d’engager une offensive générale en Ukraine, mettant en cause son droit à exister.

Ce n’est pas tant les menaces qu’aurait fait peser l’OTAN sur la Russie que redoutait Poutine, mais la crainte de mobilisations révolutionnaires qui, après l’Ukraine, menaçaient la dictature du Belarus ou celle du Kazakhstan.

NATO or not NATO

L’élément imprévu fut la résistance immédiate du peuple ukrainien, russophones inclus. Cette résistance, massive et spontanée, surprit Poutine qui dut rapidement modifier ses plans et retirer ses troupes de la région de Kiev.

Cette résistance surprit également Biden et les autres dirigeants impérialistes. Leur aide à l’Ukraine, d’abord modeste, dut se renforcer fortement du fait de la ténacité du peuple ukrainien.

Cette réaction surprit aussi les dirigeants des organisations ouvrières qui depuis 2014 entretenaient un silence pudique sur la guerre impulsée par Poutine dans l’est de l’Ukraine.

Nombre de ces dirigeants durent alors réagir et apporter leur soutien à cette résistance. C’est ainsi qu’en France, une déclaration du 9 mars signée par la CGT, la FSU et Solidaires se prononça pour “le retrait immédiat des troupes russes” et affirme sa “solidarité avec le peuple ukrainien qui résiste courageusement”. Cette déclaration fait certes la critique de l’OTAN, mais en second plan, le texte affirmant : “la responsabilité de la guerre en cours incombe à Vladimir Poutine et à son régime”.

Le Réseau syndical international réagit lui-même très rapidement. Le 26 février 2022, il publie une déclaration en cinq langues titrée : “Stop à l’agression russe en Ukraine ! Pour une Ukraine libre et souveraine pour les travailleurs et travailleuses !”. Petit problème : la version anglaise inclut dans son titre deux mots supplémentaires concernant l’OTAN : “Stop Russian aggression in Ukraine ! No Nato ! For a free and souvereign Ukraine for working men and women”.

Certes la question de l’OTAN ne fait pas désaccord entre les militants anti-impérialistes. Tous se prononcent pour la dissolution des alliances militaires notamment de l’OTAN. Mais mettre la question de l’OTAN dans le titre sur le même plan que l’agression russe, c’était renvoyer dos à dos Poutine et l’OTAN, et valider les discours de Poutine qui se prétendait menacé par l’OTAN alors que ce sont les peuples et leurs combats démocratiques que redoute Poutine.

Et cette question traverse tout le mouvement ouvrier. En Amérique latine, il est par exemple très difficile de ne pas mettre en avant la responsabilité de l’OTAN et des États-Unis, car l’ennemi traditionnel, c’est d’abord l’oncle Sam.

Cette question traverse le Réseau syndical international lui-même. Le titre du texte diffusé en cinq langues le 26 février en est la parfaite illustration.

C’est ainsi que la version portugaise (brésilienne) et la version française n’évoquent pas l’OTAN dans le titre. Cela correspond à la position de CSP-Conlutas et de Solidaires pour qui l’agresseur est Poutine et pour qui la résistance de l’Ukraine à cette agression est légitime. Par contre, les versions anglaise, italienne et espagnole choisissent d’inclure la condamnation de l’OTAN dans le titre, ce qui correspond à la position de nombre d’organisations utilisant ces trois langues.

De même, les textes préparatoires à cette rencontre reflétèrent la dualité des positions puisque l’on vit circuler deux textes différents et complémentaires, l’un consacré à l’agression russe contre l’Ukraine, l’autre à la question de la paix et de l’OTAN. Cette discussion ne pouvait et ne peut que se poursuivre.

En même temps, de même que huit confédérations françaises annonçaient l’envoi d’un convoi de solidarité en direction des syndicats ukrainiens, le réseau international annonçait un convoi au départ de Dijon également à destination d’organisations ouvrières ukrainiennes.

Deux réseaux

Durant ces semaines qui précédèrent la rencontre de Dijon, l’activité du Réseau syndical international s’entremêla quelque peu avec l’activité d’un nouveau réseau : le Réseau européen de Solidarité avec le Peuple ukrainien (RESU). Ce réseau européen est composé d’organisations politiques, d’associations, de syndicats tels que Solidaires (Émancipation Lyon 69 en fait partie) et d’individus. La plate-forme politique de ce Réseau européen est particulièrement claire sur trois points : son indépendance par rapport aux gouvernements, son soutien à la résistance (armée et non armée) du peuple ukrainien, sa demande de dissolution des blocs militaires sans que soit particularisée la question de l’OTAN. Ce réseau qui comporte des militants ukrainiens organisa une première délégation de 25 militants provenant de 10 pays.

L’orientation politique sur la question de l’Ukraine entre ces deux réseaux n’est donc pas rigoureusement la même, celle du Réseau européen étant plus homogène.

Mais en même temps, avant même la rencontre de Dijon, le Réseau syndical international se prononça pour l’adhésion au Réseau européen (RESU)…

Car en toile de fond à toutes ces prises de position, il y a la résistance profonde de la population ukrainienne, que les différentes puissances impérialistes cherchent à instrumentaliser. Raison pour laquelle la solidarité du mouvement ouvrier doit se faire de manière indépendante des gouvernements et à destination des organisations ouvrières ukrainiennes. Il s’agit de mettre en œuvre une solidarité de classe.

Serge Goudard, le 15 mai 2022