Comme entre les deux tours de l’élection chilienne, on va trembler jusqu’au bout. À l’heure où ces lignes sont écrites, le résultat est incertain. Donné par les sondages à 37 %, Bolsonaro en a obtenu plus de 43. Son parti a remporté plusieurs élections locales. Plus inquiétant, les classes moyennes de Sao Paulo et Rio de Janeiro continuent de le soutenir. C’est aussi le cas des déshérité·es embrigadé·es par les églises évangélistes. Tout ceci malgré la paupérisation d’une partie de la population, une gestion catastrophique de l’épidémie de COVID ou le fait que Bolsonaro s’inscrit dans la continuité de la dictature militaire.
S’il l’emporte, Lula devra rompre radicalement et sur tous les terrains avec tout ce que Bolsonaro a réalisé. Le contraire de ce que Biden a fait en succédant à Trump.