Depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021, les mesures restrictives n’ont cessé de s’abattre sur les femmes (interdiction pour les filles de fréquenter l’école secondaire, interdiction pour les femmes de travailler dans les services publics et plus récemment les ONG, interdiction de se promener dans les parcs, interdiction de voyager seules et obligation de porter la burqa pour sortir de chez elle). En janvier, l’ancienne députée afghane Mursal Nabizada, a été assassinée à son domicile par des hommes armés. Cette jeune femme de 32 ans, qualifiée de “véritable pionnière” par son ancienne collègue au parlement de Kaboul, Mariam Solaimankhil, en exil, malgré la possibilité qui lui avait été offerte de quitter le pays, avait décidé de rester et de se battre pour son peuple. C’était “une femme forte, au franc-parler, qui défendait ce en quoi elle croyait, même face au danger”, elle y a laissé la vie.