La journée du 20 mars du congrès du SNES a été aussi marquée par des débats sur le syndicalisme international, et surtout sur la question de la solidarité internationaliste avec les peuples en lutte. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention du délégué Emancipation Mathieu Pradel, qui a abordé notamment deux conflits majeurs : en Ukraine et en Palestine. Pour plus d’informations sur les débats du congrès ce mercredi 20 mars, vous pouvez vous reporter à cette page.
Bonjour à toutes et à tous,
J’interviens pour Émancipation sur deux points internationaux.
Concernant l’amendement sur l’Ukraine, il y a un malentendu sur la forme, on ne demande pas la suppression de la phrase indiquée et par ailleurs l’ajout proposé est ainsi complété : « Le SNES soutient la résistance ukrainienne et les opposants russes à la guerre ». Le but de l’amendement est de préciser que notre soutien à la jeunesse et aux travailleurs ukrainiens dans leur combat sans aucune confiance en Macron, Poutine et les différents gouvernements.
Concernant la motion pour Gaza, depuis l’attaque meurtrière et les crimes de guerre du Hamas du 7 octobre, le peuple palestinien est soumis à l’horreur. Ce n’est pas seulement le Hamas qui est visé par l’offensive militaire de l’armée israélienne, mais toute la population civile, prise dans un engrenage punitif issu de logiques colonialistes et suprémacistes.
Face à cela, le soutien international d’un grand nombre d’organisations syndicales s’organise à travers le monde, le SNES a évidemment un rôle à jouer, pour obtenir le cessez-le-feu, l’arrêt des bombardements, la libération des otages israéliens et la libération des prisonniers politiques palestiniens.
Pour cela, il se doit d’appeler les collègues à participer à différentes actions : les manifestations de solidarité, la campagne BDS, mais aussi à participer à différents réseaux de solidarité constitués dans la période, par exemple « Stop arming Israël » sur lequel je voudrais revenir.
C’est une campagne qui se développe à l’initiative de syndicats palestiniens, qui vise à dénoncer et empêcher l’appui militaire apporté par l’industrie armement à Israël. Cela passe par le fait de refuser de fabriquer et transporter les armes destinées à l’armée israélienne, faire pression sur les entreprises pour cela et ainsi contraindre les gouvernements à cesser tout commerce militaire avec Israël, comme vient de le faire le Canada. Vous pouvez trouver des détails dans les tracts distribués. Un amendement à ce sujet a été intégré par la tribune, je la remercie pour cela et invite les militants intéressés à s’inscrire à la liste de diffusion à la table de presse émancipation ou en envoyant un mail à l’adresse mail indiquée sur le tract
Pour toutes ces raisons, je vous invite à voter ces deux textes.
Mathieu Pradel