La mort de soixante personnes dans le train reliant Athènes à Thessalonique n’est pas due à la malchance. Obéissant aux oukases de l’Union Européenne, les gouvernements grecs ont privatisé les chemins de fer et, comme la priorité des créanciers était la rentabilité, les requins ont licencié 40 % des effectifs. Le capitalisme répète ses crimes. Il y a 40 ans, la privatisation de British Rail par Margaret Thatcher avait provoqué des catastrophes et des dizaines de mort·es.
Des centaines de milliers de manifestant·es reprennent dans la rue le combat interrompu après la capitulation de Tsipras face à l’Europe.
La droite grecque, mélange de mafia, d’ultralibéralisme et d’autoritarisme pourrait perdre le pouvoir. Mais comment faire confiance à Syriza qui avait initié la privatisation du rail après sa capitulation ?