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DU CÔTÉ “FÉMINISME”

En 2002, de terribles émeutes, accompagnées de massacres de musulman·es et de viols avaient eu lieu dans l’État du Gujarat. 11 hommes avaient été arrêtés, jugés coupables du viol collectif d’une jeune femme et de l’assassinat de 12 membres de sa famille. À l’époque, Narendra Modi, actuel premier ministre indien, était à la tête de cet État. Accusé d’avoir laissé faire ces massacres, en 2012 il avait été blanchi un peu avant que son parti politique ne prenne le pouvoir. En 2023, lors de la journée de l’indépendance de l’Inde, les onze hommes condamnés ont été libérés de prison sur recommandation d’un groupe d’experts du gouvernement de l’État et accueillis en héros. Dans tout le pays, cette mise en liberté avait déclenché des manifestations d’autant plus qu’elle avait coïncidé avec un discours de Modi où il évoquait justement la sécurité des femmes. En janvier dernier, la Cour suprême du pays a annulé leur libération, les violeurs devront retourner en détention, purger leur peine.