La présidence de cette COP a été assumée avec succès par un féodal émirati dirigeant la compagnie pétrolière locale. Les congressistes sont arrivé·es en jets privés vers des hôtels climatisés gaspillant l’eau et l’énergie. La prospérité du pays repose sur le travail des 80 % d’immigré·es exploité·es et sans droits. Plus de 2500 lobbyistes des énergies fossiles étaient présent·es dans ce paradis capitaliste. Parmi eux, le PDG de Total Énergie était un des six membres de la délégation française. Il est parti rassuré. Il va pouvoir continuer de souiller les réserves naturelles d’Ouganda et de Tanzanie en toute impunité.
La comédie va se poursuivre avec la COP 29 qui aura lieu en Azerbaïdjan, pays pétrolier gouverné depuis toujours par la dynastie autocratique des Aliyev qui, à défaut d’éliminer les gaz à effet de serre, vient de réaliser un nettoyage ethnique dans le Haut Karabakh.