Alfortville, 11 juin 2019. Quatre-vingt-dix personnes envahissent la cour de l’agence Chronopost, dont une vingtaine de sans-papiers travaillant ou ayant travaillé à Chronopost, des sans-papiers du Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry et une quinzaine de syndicalistes de Solidaires et de SUD-PTT. Ils sont là pour dénoncer l’exploitation à l’œuvre chez Chronopost par le moyen de la sous-traitance et de l’intérim et obtenir la régularisation de ces salariés sans papiers. La justice ayant ordonné l’évacuation, les occupants organisent un campement devant l’agence. Cent dix personnes y dorment et plusieurs dizaines d’autres y séjournent dans la journée. Le campement va servir
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