la “Conférence de Berne” débat de la reconstruction d’une Internationale révolutionnaire. Elle prépare la mise en place d’une nouvelle organisation internationale : l’“Union des partis socialistes pour l’action internationale”, surnommée plus familièrement “Internationale deux et demi”. Quasiment oubliée aujourd’hui, à l’époque elle constitue une force que les deux autres Internationales doivent prendre en compte. Alors que dans de nombreux pays d’Europe des scissions viennent se produire ou se profilent dans les partis socialistes, en cette fin 1920, la Conférence de Berne rassemble sept partis (dont la SFIO française). Son but est de constituer une Internationale ouvrière, qui ne sera ni la Seconde (accusée d’avoir trahi) ni la troisième (accusée de transposer mécaniquement l’expérience russe) : les partis qui se rassemblent sont pour la plupart en-dehors des deux Internationales. Au bout de deux ans, ce sera l’échec et la plupart des partis de l’ “Internationale deux et demi” rejoignent les partis socialistes.