Dans ce pays contrôlé depuis des années par l’oligarchie et les narcotrafiquants, environ 10 % de la population a fui la misère et tenté sa chance vers les États-Unis. En 2009, un président “libéral”, Manuel Zelaya, avait tenté de timides réformes. Il avait été aussitôt destitué par un coup d’État. Sa femme vient de remporter largement les élections présidentielles, confirmant d’autres succès de la gauche en Amérique Latine.