Ce court roman est centré sur une femme ayant un “petit boulot” depuis 18 ans dans une supérette. Elle ne rentre dans aucune norme que voudrait bien lui imposer la société japonaise : un mari, des enfants et un travail stable ou devenir femme au foyer. Pourtant, elle se plait dans ce travail répétitif. Le récit réalisé à la première personne est étonnant et pousse aussi la réflexion sur la pression sociale mise sur les personnes hors-normes.
La fille de la supérette, Sayaka Murata, édition Denoël, 2021, 144 p,16,50€ ou éditions Folio, 128 p., 7 €.