Quand l’URSS a disparu, des “oligarques”, venant de l’ancien appareil d’État et contrôlant les secteurs rentables de l’économie (mines, énergie) ont pris le pouvoir. Ils ne sont pas différents de nos oligarques occidentaux. Avec Poutine, un ancien du FSB (ex KGB), qui succède à Eltsine, artisan de la dislocation de l’URSS, une alliance s’est nouée qui rappelle celle d’Hitler et du grand capital allemand, chacun y trouvant son intérêt.
En Tchétchénie ou en Syrie, Poutine a montré qu’il était capable des pires violences quel que soit le prix à payer en vies humaines ou en sociétés détruites. Il a supprimé toute forme de contre-pouvoir dans son pays, l’armée, la police, les médias et la justice étant totalement à sa botte.
Saluons les courageux·ses opposant·es, les scientifiques et les journalistes qui ont osé manifester ou pétitionner contre la guerre.
Poutine a pour modèle Staline et il joue à fond la carte nationaliste. En Russie, toute ethnie qui bouge est écrasée. Dans les grandes villes, le pire racisme règne contre les Caucasien·nes, souvent victimes de violences et régulièrement discriminé·es. En Tchétchénie, Poutine a installé au pouvoir un homme de paille, Kadyrov, auteur de nombreux crimes de guerre.
Avant cette guerre, les troupes russes occupaient en toute impunité la Transnistrie (Moldavie), l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud (Georgie), le Donbass et la Crimée (Ukraine). Elles viennent d’intervenir au Kazakhstan. Dans ce monde de brutes que les dominants se partagent, Poutine a calculé que l’Europe, qui dépend du gaz et du pétrole russe, laisserait faire l’invasion.