Émancipation


tendance intersyndicale

Combattre le « réarmement » et le militarisme

La FSU-SNUipp va tenir son congrès national en juin 2025. Il est précédé de congrès départementaux, les militant.es d’Emancipation interviennent dans les départements où nous sommes présent.es. Nous publions ci-dessous une des contributions publiées dans le cahier préparatoire aux débats, signée par des militantes du Var. Par ailleurs, nous avons déjà publié sur notre site une contribution sur l’inclusion scolaire publiée dans le même cahier, ainsi que la contribution de la tendance Emancipation.

Les différents impérialismes, européens ou non, manifestent de plus en plus d’agressivité, n’hésitant pas à fouler les droits des peuples comme en Ukraine ou en Palestine.

Le mouvement syndical, et plus largement l’ensemble du mouvement social, se retrouve percuté par les conséquences d’une situation internationale de plus en plus instable. Ce qui est à l’ordre du jour en Europe, c’est le « réarmement »: la militarisation de la société et l’embrigadement nationaliste, le relance massive des industries d’armement… et leurs contreparties : cela n’est possible qu’en appliquant un plan d’austérité massif. Sécurité sociale, retraites, services public, droit du travail, législation environnementale… tout doit y passer.

Dès lors, le rôle des syndicalistes, notamment ceux / celles de l’éducation, doit être d’organiser l’opposition irréductible au militarisme et à l’armée en tant que corps constitué, au nationalisme et au chauvinisme sous toutes leurs formes, à l’embrigadement de la jeunesse que ce soit par un SNU relooké façon service militaire, ou toutes les immixtions de l’armée dans les classes, aux « économies de guerre » qui préparent les boucheries et permettent d’imposer l’austérité, la casse des droits sociaux et politiques, ainsi que le contrôle social.

La lutte contre le militarisme et le « réarmement » nécessite en particulier :

– le regroupement des courants et militant.es souhaitant s’opposer au militarisme, au « réarmement » et à l’augmentation des budgets militaires.

– l’action sur les lieux de travail, pour s’opposer en actes à la militarisation, à la montée du nationalisme et à l’endoctrinement.

– l’abandon du SNU.

Dans l’Education, les enseignant.es doivent s’organiser avec leurs structures syndicales dans ce but : refus des partenariats divers avec l’institution militaire, contenus éducatifs refusant le nationalisme, production de matériel pédagogique et syndical indépendant de l’institution…

Ces actions sont complémentaires de la solidarité internationale politique et concrètes avec les peuples colonisés, envahis, victimes d’oppression, de guerres, de génocides.

Cette lutte doit s’intégrer à une lutte d’ensemble : défendre nos droits, défendre les services publics, combattre la politique de Macron dans tous les domaines. Pas un sou, pas un homme (ou une femme) pour la guerre, l’argent pour les services publics, les salaires, et la protection sociale !

Isabelle JOUAS (83) Sylvie BOURRELY (83) Margaux BRUN (83)


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