Contrairement à ce que d’aucun.es ont pu laisser entendre et laisser croire, la rentrée 2025 se prépare sous le signe de l’austérité. L’ « annulation » des 4000 suppressions de postes d’enseignant.es signifie qu’au mieux, il y aura des redéploiements entre établissements… et donc aucune amélioration pour une école publique saccagée depuis trop d’années, mais en revanche des centaines de fermetures de classes, des remplacements encore plus difficiles… De plus, elle s’inscrit dans un contexte où les coupes budgétaires touchent aussi l’Education nationale de plein fouet. Comme d’ailleurs le reste des services publics et de la Fonction publique.
Dans cette situation, la passivité des directions syndicales depuis décembre est d’autant moins compréhensibles : même pas l’appel à une « journée d’action » (dont on connaît les limites), que ce soit dans l’Education ou la Fonction publique.
Pourtant des personnels cherchent à lutter contre cette politique gouvernementale. Nous publions ci-dessous la prise de position des personnels du lycée Honoré de Balzac (77), qui avance la perspective de la grève (dans un autre registre, les écoles à Paris se mobilisent fortement aussi). Il s’agit de faire monter cette résistance partout, mais aussi de la coordonner et de la centraliser pour mener la lutte jusqu’à la victoire.